la traçabilité des produits en restauration collective

Traçabilité des produits en restauration collective : assurer la sécurité alimentaire des convives 

Traçabilité des produits en restauration collective en EHPAD : Assurer la sécurité alimentaire des convives

La traçabilité des produits joue un rôle crucial pour garantir la sécurité alimentaire et la qualité des repas servis en restauration collective, en particulier pour les personnes âgées accueillies en EHPAD.

VITALREST, spécialiste de la restauration collective spécialisée dans le médico-social, place ces enjeux au cœur de sa mission.  

L'importance de la traçabilité des produits en restauration collective

La traçabilité des produits en restauration collective revêt une importance cruciale pour plusieurs raisons. Tout d’abord, elle permet de garantir la provenance des produits utilisés dans la préparation des repas. En connaissant l’origine des aliments, il est possible de s’assurer de leur qualité et de leur sécurité. Cela est particulièrement important pour les résidents des EHPAD, qui sont souvent plus vulnérables aux risques alimentaires.

De plus, la traçabilité des produits permet de suivre leur parcours depuis leur production jusqu’à leur consommation. Cette traçabilité complète permet de détecter rapidement d’éventuels problèmes de contamination ou de rappel de produits, garantissant ainsi la sécurité alimentaire des convives. Enfin, la traçabilité contribue à la transparence et à la confiance des consommateurs. En sachant d’où proviennent les aliments servis, les convives des EHPAD peuvent avoir l’assurance qu’ils sont issus d’une filière responsable et respectueuse de l’environnement.

Les normes et réglementations en matière de traçabilité alimentaire

La traçabilité des produits en restauration collective est encadrée par plusieurs normes et réglementations. Ces mesures visent à garantir la sécurité alimentaire et la transparence pour les consommateurs. 

Parmi les normes les plus importantes, on trouve notamment le règlement européen (CE) n° 178/2002 qui définit les principes généraux de la législation alimentaire et établit les bases de la traçabilité des denrées alimentaires. 

En France, la traçabilité des produits est également encadrée par le Code de la consommation, qui impose aux professionnels de la restauration collective de pouvoir retracer l’origine des produits qu’ils utilisent. 

Il est donc primordial de se conformer à ces normes et réglementations pour garantir une traçabilité efficace des produits en restauration collective. À travers ses engagements  et ses pratiques, VITALREST s’efforce de répondre aux normes les plus strictes tout en assurant un service de haute qualité. VITALREST adhère aux normes les plus strictes et déploie des mesures tout au long de sa chaîne d’approvisionnement. 

 

Les avantages de la traçabilité des produits pour la sécurité alimentaire

La traçabilité des produits en restauration collective présente de nombreux avantages en termes de sécurité alimentaire. Tout d’abord, elle permet d’identifier rapidement l’origine d’un problème éventuel, comme une contamination ou un rappel de produits. Grâce à la traçabilité, il est possible de retracer le parcours des aliments et de prendre les mesures nécessaires pour garantir la sécurité des convives.

De plus, la traçabilité permet de suivre les conditions de conservation et de transport des aliments, s’assurant qu’ils ont été manipulés dans des conditions optimales et qu’ils conservent leur qualité nutritionnelle. Enfin, elle contribue à renforcer la confiance des consommateurs. En connaissant l’origine des aliments servis, les convives peuvent avoir la certitude qu’ils sont sûrs et de bonne qualité.

Chez VITALREST, nous nous engageons à fournir des produits de qualité, sains et sécurisés à nos clients en EHPAD. Nous assurons une traçabilité précise des ingrédients utilisés dans nos recettes et effectuons des audits réguliers pour garantir la qualité des approvisionnements.

Les outils technologiques pour assurer la traçabilité des produits

La traçabilité des produits en restauration collective peut être facilitée par l’utilisation d’outils technologiques adaptés. 

Par exemple, les systèmes de gestion informatisés permettent de suivre en temps réel le parcours des produits depuis leur arrivée dans les cuisines jusqu’à leur consommation. Ces systèmes permettent également de stocker les informations relatives à la provenance des aliments, ce qui facilite leur traçabilité en cas de besoin. 

De plus, les codes-barres et les étiquettes RFID peuvent être utilisés pour identifier et suivre les produits tout au long de leur chaîne logistique. Ces technologies permettent de gagner du temps et d’assurer une traçabilité précise et fiable des produits. 

Enfin, les applications mobiles peuvent également être utilisées pour faciliter la traçabilité des produits en restauration collective. Ces applications permettent aux professionnels de scanner les produits, d’enregistrer les informations relatives à leur provenance et de les consulter facilement en cas de besoin. 

Chez VITALREST, nous investissons dans ces outils technologiques pour assurer une traçabilité efficace des produits en restauration collective. Cela nous permet de garantir la sécurité alimentaire de nos convives en EHPAD.

Les bonnes pratiques à adopter pour une traçabilité efficace

Pour assurer une traçabilité efficace des produits en restauration collective, il est important de mettre en place certaines bonnes pratiques. Tout d’abord, il est essentiel de tenir un registre précis des produits utilisés dans les cuisines. Ce registre doit inclure des informations détaillées sur l’origine des aliments, les dates de réception et de péremption, ainsi que les conditions de stockage.

Ensuite, il est recommandé de former le personnel aux principes de la traçabilité et de la sécurité alimentaire. Chez VITALREST, 100% de nos collaborateurs sont sensibilisés aux risques liés à la contamination des aliments et aux bonnes pratiques à adopter pour garantir leur sécurité. Par ailleurs, il est important de mettre en place des procédures de contrôle de la traçabilité, comme des vérifications régulières des stocks et des enregistrements des températures de conservation des aliments. Chez nous, ces enregistrements se font de façon digitalisée sur tablette.

Enfin, il est recommandé de collaborer avec des fournisseurs de confiance, capables de fournir des produits de qualité et de garantir leur traçabilité. VITALREST travaille en étroite collaboration avec ses fournisseurs, sélectionnés avec soin pour leur fiabilité et leur engagement envers la qualité.

Enfin, il est recommandé de collaborer avec des fournisseurs de confiance, qui sont en mesure de fournir des produits de qualité et de garantir leur traçabilité. Pour ce faire, VITALREST travaille en étroite collaboration avec ses fournisseurs, sélectionnés avec soin pour leur fiabilité et leur engagement envers la qualité.  En suivant ces bonnes pratiques, il est possible d’assurer une traçabilité efficace des produits en restauration collective et de garantir la sécurité alimentaire des convives. 

Nous assurons une surveillance constante de toute la chaîne de production afin de garantir la traçabilité, l’origine et la transparence des produits livrés. Ainsi, nous portons une attention particulière aux choix des ingrédients en amont et veillons à respecter rigoureusement les normes d’hygiène et de sécurité alimentaire lors des préparations.  

Grâce à cette traçabilité rigoureuse, VITALREST peut garantir la provenance et la qualité de ses produits à tout moment. Cette transparence renforce la confiance des résidents, des familles et des partenaires de VITALREST dans la sécurité alimentaire des repas servis en EHPAD. En incarnant les valeurs d’excellence, de transparence et de responsabilité, nous contribuons à offrir des repas sains, sûrs et adaptés aux besoins spécifiques de chacun, tout en participant activement à la préservation de l’environnement et au bien-être des résidents en EHPAD.

lutter contre le gaspillage alimentaire en EHPAD

Comment lutter contre le gaspillage
alimentaire en EHPAD ?

Lutter contre le gaspillage alimentaire en EHPAD

Les Établissements d’Hébergement pour Personnes Âgées Dépendantes (EHPAD) représentent des lieux essentiels pour le bien-être et le confort des personnes âgées. Toutefois, l’un des défis majeurs de ces établissements est le gaspillage alimentaire. Les Ehpad sont les champions du gaspillage alimentaire, avec 170 grammes par personne et par repas. Paradoxalement, on y trouve aussi de nombreuses personnes dénutries, ce qui conduit notamment à l’utilisation de compléments nutritionnels oraux, qui pèsent lourd sur le budget des établissements.

Le secteur médico-social travaille depuis plusieurs années à la réduction des déchets alimentaires. La loi Egalim de 2018, a accéléré le pas puisqu’elle exige des services de restauration collective l’établissement d’un diagnostic « préalable à la démarche de lutte contre le gaspillage alimentaire incluant l’approvisionnement durable » (article 66) et un rapport.

De plus, depuis le 1er janvier 2024, dans le cadre de la loi AGEC (Anti-Gaspillage et Économie Circulaire), le tri à la source des biodéchets est devenu obligatoire pour tous les producteurs quel que soit le volume de biodéchets produits.  

Notre rôle en tant que restaurateur partenaire est d’accompagner nos clients pour réduire le gaspillage alimentaire. Au-delà des avantages économiques que cela représente, et des bienfaits pour la santé des séniors, nous les aidons à respecter les objectifs imposés par la réglementation.

Quelles sont les causes du gaspillage alimentaire en EHPAD ?

Le gaspillage alimentaire en EHPAD
  • Surproduction : les cuisines des EHPAD peuvent parfois produire plus de nourriture que nécessaire, entraînant des surplus non consommés.
  • Préférences individuelles : les résidents peuvent avoir des préférences alimentaires variées, ce qui peut conduire à des restes non consommés. L’une des raisons du gaspillage des denrées dans les EHPAD est relative au manque d’appétit des personnes âgées et à la perte du sens du goût. Par ailleurs, la restauration en EHPAD est soumise à des conditions contraignantes portant sur les régimes alimentaires que doivent suivre les personnes âgées, à l’exemple du régime sans sel, menant souvent à des problèmes de gâchis alimentaire, voire de malnutrition.
  • Gestion des stocks inadéquate : une mauvaise gestion des stocks peut entraîner des produits périmés ou non utilisés.
  • Contraintes logistiques : les contraintes de livraison et de stockage peuvent parfois entraîner des pertes.

Quelles sont les conséquences du gaspillage alimentaire en EHPAD ?

Sans parler des effets négatifs sur pour la santé des personnes âgées, le gaspillage alimentaire entraîne des conséquences néfastes à plusieurs niveaux. Sur le plan financier, il représente un coût important pour les établissements qui doivent jeter des aliments encore consommables. Sur le plan environnemental, la production et l’élimination des déchets alimentaires contribuent à l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre et à la pollution de l’air, de l’eau et des sols.

Comment VITALREST s’engage à lutter contre le gaspillage alimentaire en EHPAD ?

Afin de lutter contre le gaspillage alimentaire en EHPAD tout en assurant la couverture des besoins nutritionnels, VITALREST propose en premier lieu des menus en adéquation avec les habitudes et goûts des convives afin que les repas soient consommés.

Les menus proposés aux établissements sont personnalisés en fonction des spécificités et retours fais en commission restauration.

C’est aussi adapter les quantités servies à l’appétit de chaque résident, le service du plat chaud en bain-marie est une solution plébiscitée, d’autant plus qu’elle permet de mettre en contact les résidents et l’équipe de cuisine.

Le repas du soir est en général celui où le gaspillage alimentaire est le plus important, pour cela, nous pensons à proposer des soupes en repas 1 à 2 fois par semaine avec un petit déjeuner plus copieux.

Il y a souvent des restes de pain à l’issu des repas, qui peuvent être « recyclé » en pudding, pain perdu, chapelure, croutons ou en farine. Les restes de légumes et de fruits dans le potage, en chips, en écorces confites, ou en compote.

Et pour les résidents ayant peu d’appétit, VITALREST leur propose un repas plaisir à la carte en fonction de leurs envies du moment. Les Diététiciennes Régionales sont aux côtés des établissements clients afin d’adapter au mieux les menus et de proposer des solutions personnalisées.

Les Référents Culinaires font preuve de créativité afin de proposer des recettes goûteuses et anti-gaspillage. Chez VITALREST, nous mobilisons l’ensemble de nos collaborateurs pour prendre soin de notre planète. 

Le programme S'engager Responsable

Depuis 2019, VITALREST s’engage résolument dans la lutte contre le gaspillage alimentaire grâce à son programme novateur, S’engager Responsable. Ce programme répond efficacement à la première exigence de la loi AGEC en offrant aux EHPAD une approche complète et proactive. VITALREST réalise un diagnostic exhaustif du gaspillage alimentaire, évaluant tant qualitativement que quantitativement les biodéchets générés. Cette évaluation dépasse le simple calcul des flux, incluant une analyse approfondie pour comprendre les causes sous-jacentes du gaspillage. Sur la base de ce diagnostic, VITALREST élabore ensuite un plan d’actions stratégiques visant à réduire le gaspillage alimentaire. Ce plan est conçu sur mesure, tenant compte des spécificités de chaque EHPAD et des leviers potentiels pour limiter les pertes.

 

 

Les avantages de cette approche sont multiples et significatifs :

  • D’un point de vue environnemental, le programme S’engager Responsable permet aux EPHAD de s’inscrire pleinement dans une démarche d’alimentation durable, contribuant ainsi à réduire leur empreinte carbone.
  • Sur le plan réglementaire, les EHPAD clients de VITALREST sont en conformité avec les exigences légales en vigueur, renforçant ainsi leur positionnement responsable et éthique.
  • Du point de vue social, ce programme favorise la création de liens au sein de la communauté grâce à une mobilisation collective autour d’un projet écocitoyen. Il permet également de sensibiliser les parties prenantes à l’importance de la lutte contre le gaspillage alimentaire.
  • Sur le plan économique, S’engager Responsable offre des opportunités de valorisation énergétique des déchets alimentaires, de partenariats locaux et de maîtrise des coûts de collecte et de traitement des biodéchets.

Les attentes de la direction de l’établissement vis-à-vis du programme S’engager Responsable sont claires. Tout d’abord, une évaluation quantitative et qualitative des biodéchets est primordiale. Ensuite, il s’agit de déterminer des leviers possibles pour limiter le gaspillage alimentaire (ajustements dans les recettes, une adaptation des menus aux besoins réels des résidents, et une sensibilisation à la notion de consommation responsable). Enfin, le programme doit accompagner la dynamique de développement durable au sein de l’établissement, en favorisant l’implication de tous les acteurs et en intégrant les principes de responsabilité sociale et environnementale dans les pratiques quotidiennes.

Concrètement, sur le terrain, VITALREST procède à une pesée systématique des aliments préparés, distribués et servis, ainsi que des retours assiettes et des restes de distribution. Ces données, combinées à un audit de l’établissement et à des questionnaires auprès des convives, permettent d’établir un diagnostic précis du gaspillage alimentaire et à amener à une prise de conscience. À l’issue du projet, un rapport détaillé est remis à l’établissement, accompagné d’un plan d’actions correctives.

Lors de la remise du rapport S’engager Responsable, nous remettons également à nos clients plusieurs devis de prestataires pouvant assurer la collecte et le traitement des biodéchets dans leur secteur.

Lutter contre le gaspillage à la source en EHPAD

Lutter contre le gaspillage à la source

L’objectif de VITALREST est de combattre aussi le gaspillage alimentaire à la source, de soutenir les producteurs français et de proposer des produits de qualité à un prix abordable pour les professionnels. Pour cela, VITALREST a décidé de s’approvisionner auprès du grossiste Atypique. (Lien externe).

En France, 50 % des fruits et légumes produits chaque année sont gaspillés à la source et ne seront pas consommés en dehors de l’exploitation agricole. En cause : leur forme, leur taille et leur poids ne sont pas conformes aux normes. Afin de combattre leur gaspillage, la société lyonnaise Atypique s’est lancée dans cette lutte et a développé une filière spécialisée dans ces produits « hors catégories », déclassés, à 100 % français et saisonniers. Le label Bio ou HVE est donné aux fruits et légumes Atypique, qui sont de saison.

En adoptant une approche durable, le fournisseur accorde une importance particulière aux produits locaux et de saison, ce qui permet de diminuer les émissions liées au transport et à la conservation des aliments. Il participe activement à des méthodes de production respectueuses de l’environnement, en encourageant l’agriculture biologique et en réduisant au minimum l’usage de substances chimiques.

Mesurer pour réduire le gaspillage alimentaire en EHPAD

Nous avons fait le choix du partenaire AXIBIO pour aider dans la mise en place de circuits de collecte et valorisation des biodéchets. Il propose entre autres la formation des équipes de restauration à la gestion des biodéchets, la maintenance et la collecte des biodéchets avec un nettoyage et une hygiénisation des conteneurs. En moyenne AXIBIO constate -20% de baisse sur le gaspillage alimentaire.

Pour en savoir plus sur nos engagements RSE et développement durable : Nos engagements RSE et Développement Durable – VITALREST

journée mondiale de l'eau

Unissons nos efforts pour réduire notre
consommation d’eau en restauration collective

Chaque année, le 22 mars, le monde se réunit pour célébrer la Journée Mondiale de l’Eau, une occasion de sensibiliser à l’importance de cette ressource vitale et précieuse : elle est source de vie sur Terre et fait d’elle une planète unique en son genre. Elle joue un rôle vital dans la sécurité alimentaire, l’alimentation, la santé, l’énergie, la biodiversité, l’environnement et d’autres domaines. Le thème de cette année, « L’eau pour la paix », souligne l’impact significatif que l’accès à l’eau potable peut avoir sur la promotion de la paix et de la stabilité dans le monde. Il est bon de prendre un moment pour se rappeler que cette ressource, absolument essentielle à la vie, n’est malheureusement pas infinie. Il y a pourtant autre chose qu’on peut faire au quotidien pour limiter son empreinte hydrique : repenser sa consommation d’eau.

Pourquoi préserver l'eau ?

L’eau, source de vie par excellence, transcende les frontières géographiques et culturelles. Elle est un bien commun qui relie tous les êtres humains, quel que soit leur contexte. Cependant, malgré son caractère universel, des milliards de personnes à travers le monde n’ont toujours pas un accès adéquat à l’eau potable. C’est une réalité qui ne peut être ignorée, car elle génère des conflits, aggrave les inégalités et entrave le développement durable.  Dans de nombreuses régions du globe, l’accès à l’eau est devenu un enjeu plus qu’important, pouvant conduire à des tensions entre les communautés locales et même entre les nations. Les conflits liés à l’eau ont le potentiel de déstabiliser des régions entières, accentuant les problèmes sociaux et économiques déjà présents. Cependant, au lieu de voir l’eau comme une source de division, il est impératif de reconnaître son pouvoir unificateur.

La journée mondiale de l'eau ?

La journée mondiale de l’eau nous rappelle l’urgence de collaborer pour garantir un accès équitable à cette ressource vitale. Cette commémoration annuelle, placée sous l’égide des Nations Unies, est coordonnée par ONU-Eau et mise en œuvre par un ou plusieurs de ses membres et partenaires œuvrant dans des domaines connexes.

Le thème de chaque édition est proposé en amont par ONU-Eau et se conforme à la publication annuelle du Rapport mondial des Nations Unies sur la mise en valeur des ressources en eau. Ce rapport, élaboré par l’UNESCO au nom d’ONU-Eau dans le cadre du Programme mondial de l’UNESCO pour l’évaluation des ressources en eau (WWAP), guide la réflexion sur les enjeux liés à l’eau à l’échelle mondiale.

En 2024, la Journée mondiale de l’eau se consacre au thème « L’eau au service de la paix », en harmonie avec le titre du Rapport mondial sur la mise en valeur des ressources en eau, qui est « L’eau au service de la paix et de la prospérité ». La campagne de cette année aspire à sensibiliser et à mobiliser la société autour des liens entre l’eau, la paix et le développement durable.

Comment calculer la consommation moyenne d’eau en restauration collective ?

Il est assez difficile d’évaluer la consommation moyenne d’un restaurant ou une cuisine avant son fonctionnement, car cette consommation dépend beaucoup du type de repas produits et des habitudes de préparation, ainsi que de la surface de la cuisine.

Dans le cadre de notre activité, VITALREST est amenée à consommer de l’eau tous les jours.
Les principaux postes de consommation d’eau dans une cuisine en EHPAD ou établissements accueillant des personnes en situation de handicap sont :

  • le lavage de légumes,
  • le nettoyage des sols et des équipements,
  • la préparation des repas et la cuisson,
  • le lave-vaisselle,
  • la plonge ou encore
  • le lavage des mains.

Pour une première estimation, on peut retenir la fourchette de 10 à 20 L d’eau par repas préparé en restauration collective (selon que le repas est préparé et pris ou non sur place (vaisselle ou non), et selon les équipements (vaisselle à la main ou à la machine…)

Si l’on tient compte de toute l’eau nécessaire pour produire toute la matière première, on peut considérer que 450 L d’eau sont consommés par repas ! Mais cette moyenne tient compte de la production des aliments, en réalité 10% à peine sont utilisés en cuisine.

Quelle méthode VITALREST utilise pour minimiser la consommation d’eau

Les cuisines ont besoin de grandes quantités d’eau pour soutenir leurs opérations. Heureusement, il existe des moyens simples de réduire la consommation d’eau et de réduire la facture d’eau.

Tout d’abord, il faut apprendre à gérer les fuites d’eau de manière rapide et efficace, c’est-à-dire les repérer puis les réparer le plus vite possible. Pour cela, nos Chefs sont vigilants et alerte nos clients dès qu’ils détectent une fuite sur les robinetteries de la cuisine et des sanitaires.

Il est important d’impliquer le personnel de cuisine, acteur de la consommation d’eau et qui connaît bien le fonctionnement de la cuisine. Il fera alors des propositions de bonnes pratiques à mettre en place pour diminuer les consommations d’eau.

Nos équipes sont sensibilisées et formées par notre service Qualité à suivre des protocoles éco énergétiques. Quelques gestes peuvent être adoptés, comme ne pas rafraîchir sous l’eau courante et privilégier les bains d’eau froide ou glacée, ne pas faire couler l’eau inutilement, boucher l’évier lors de certaines opérations…

Une signalétique spécifique mentionnant les procédures d’économie d’énergie est installée en cuisine et près de tous les points d’eau. Tous les nouveaux arrivants dans l’entreprise sont invités à suivre en e-learning une formation sur ce thème.

Au niveau de la plonge, plusieurs bonnes pratiques peuvent être adoptées pour diminuer la consommation en eau :

  • Faites tremper la vaisselle pour éviter d’utiliser la douchette trop longtemps
  • Mettez en route le lave-verre et le lave-vaisselle uniquement lorsque les paniers sont pleins
  • Faites fonctionner le lave-verre en circuit fermé

Il est également possible d’installer des régulateurs de débit sur les robinets et des chasses d’eau double volume dans les sanitaires. Ces petits embouts, qui se fixent à l’orifice de sortie du robinet, permettent de réduire significativement votre débit d’eau, entre 30 et 70% ; et ce, sans perte de confort.

Ces principes à appliquer pour faire des économies en eau sont souvent des idées de bon sens, que toute l’équipe peut avoir.

VITALREST, acteur pour la préservation de l’eau et contre le gaspillage alimentaire

Eau

Le gaspillage alimentaire participe à la pénurie en eau. Lorsque des aliments sont gaspillés, non seulement la nourriture est perdue, mais également l’eau qui a été utilisée pour cultiver, produire et transporter ces aliments.

Jeter de la nourriture c’est comme laisser un robinet d’eau ouvert, expliquent les experts de l’étude intitulée « Du champ à la fourchette » de l‘Institut International de l’Eau de Stockolm (SIWI), organisateur de la semaine, de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et de l’International Water Management Institute (IWMI). Si nous ne changeons pas nos pratiques, l’eau sera la contrainte principale à la production alimentaire à l’avenir, explique Pasquale Steduto de la FAO.

Pour des raisons environnementales, économiques et sociales (les 3 enjeux du développement durable), Vitalrest, expert en restauration dans le secteur médico-social et sanitaire, s’est engagée depuis 2018 dans la lutte contre le gaspillage alimentaire.

Face aux difficultés de certains de nos clients sur la gestion des biodéchets et l’obligation de valorisation des biodéchets, nous avons créé le Programme S’engager Responsable. Cette démarche, propre à VITALREST, a été construite en s’appuyant sur des expertises et expérimentations terrain. Nous accompagnons nos clients, de façon entièrement personnalisée, et gérons au mieux leurs biodéchets. 

Dans le cadre de notre vie professionnelle, nous pouvons veiller à ce que toutes nos activités soient menées de manière responsable et protègent les ressources en eau et les écosystèmes, conformément aux lois en vigueur.

Nous devons tous unir nos efforts à propos de l’eau et l’utiliser en faveur de la paix, en jetant les bases d’un avenir plus stable et plus prospère.

fresque du climat

Comment VITALREST, société de restauration collective,
sensibilise ses collaborateurs aux enjeux climatiques ?

Face aux enjeux environnementaux croissants, VITALREST, société de restauration collective, prouve sa détermination à combattre l’impact climatique généré par ses activités. Cela fait maintenant deux ans que VITALREST a pris l’engagement d’agir pour la protection de l’environnement. Pour ce faire, nous avons d’abord réalisé un bilan carbone en 2022 en collaboration avec Greenly, afin d’identifier les postes majeurs de notre empreinte carbone. Suite à cela, nous avons élaboré un plan d’actions visant à minimiser nos émissions de CO2. Cette démarche repose en grande partie sur le déploiement d’une série de leviers internes et l’engagement total de notre écosystème, les collaborateurs apparaissant en première ligne.

Afin d’accompagner nos collaborateurs dans cette nouvelle aventure et de sensibiliser au mieux nos équipes, nous avons lancé, l’année dernière, des formations environnementales mensuelles en ligne, connues sous le nom de Quiz Climat Greenly. À travers ces formations, nous visons non seulement à éduquer nos collaborateurs sur l’importance des actions individuelles et collectives, mais aussi à générer une prise de conscience globale. Engager nos collaborateurs dans la RSE fait partie intégrante de notre transition vers une entreprise écoresponsable de restauration collective.

En quoi est-il essentiel de sensibiliser les collaborateurs quant aux enjeux climatiques pour VITALREST ?

La sensibilisation des collaborateurs aux enjeux climatiques est la clé pour assurer le succès de nos actions RSE. Les collaborateurs, une fois conscients de l’impact environnemental de leurs activités, sont plus à même de supporter et d’adopter les changements mis en place par nos actions RSE. Cela les encourage à devenir eux-mêmes des acteurs actifs de la transition. De fait, la prise de conscience collective n’est plus seulement envisageable, elle est nécessaire pour instaurer un comportement respectueux envers l’environnement, en entreprise comme dans la vie courante.

Comment la fresque du climat contribue-t-elle à sensibiliser et éduquer nos collaborateurs sur les challenges climatiques?

Pour sensibiliser et éduquer les collaborateurs de VITALREST, nous avons décidé de lancer un projet d’envergure en 2024 : tous les services supports basés au siège de Saint-Germain-en-Laye participeront à l’atelier Fresque du Climat. Cet atelier d’intelligence collective a pour but de sensibiliser et d’éduquer les collaborateurs aux enjeux du changement climatique et que chacun puisse définir ses propres engagements environnementaux.

Quelle méthodologie l’organisation de l’atelier de la fresque du climat de VITALREST a-t-elle adoptée pour sensibiliser les collaborateurs aux enjeux climatiques ?

L’atelier s’est déroulé en plusieurs étapes, visant à initier une réflexion, une compréhension et une action. Grâce à cette méthodologie, nous avons favorisé l’apprentissage collaboratif et participatif. En réalisant cette expérience éducative avec nos collaborateurs, nous avons pu les engager plus intensément envers la durabilité et l’action climatique.

Les collaborateurs VITALREST témoignent :

« Ce fut pour moi un atelier enrichissant où j’ai pu apprendre de nouvelles choses et visualiser les causes qui créent les conséquences sur notre environnement. »

Emeline PURAYE, Chargée de Marketing et de Communication.

« J’ai trouvé l’atelier très ludique, avec une bonne dynamique de groupe. Ouleye SY (Chargée de RSE) a su orienter les échanges tout en nous laissant le temps de la réflexion et la possibilité de corriger nos erreurs. Que l’on soit de prime abord sensible ou non à l’évolution de la planète, cet atelier est accessible à tous, et la prise de conscience finale est inévitablement douloureuse. J’en suis ressortie encore plus motivée à poursuivre, voire intensifier, mes efforts pour limiter mon impact sur la planète, tout en étant consciente de l’insignifiance de mes gestes/actes à l’échelle planétaire. »

Alexandra OSMONT, Gestionnaire paie.

Réduire l’empreinte écologique de nos repas
par des menus bas carbone

L’édito 

Les changements climatiques et leurs impacts, immédiats et potentiels, sur la planète sont devenus un sujet de préoccupation majeur, partout dans le monde. Les émissions de gaz à effet de serre, au premier rang desquels le CO2, en sont la principale cause car elles conduisent à une élévation de la température. L’alimentation représente, à elle seule, 23% des émissions de CO2. 

Il nous faut donc agir concrètement en allant progressivement vers des repas plus décarbonés, pour lutter contre le réchauffement climatique et préserver les ressources de la terre. VITALREST a entrepris une stratégie bas carbone pour répondre aux enjeux d’une alimentation saine et durable. Vous découvrirez dans cette lettre des actions concrètes réalisées par nos collaborateurs sur le terrain, à valoriser et dupliquer… pour une action collective.

Claire LOUREIRO

Responsable Diététique et Nutrition

GAZ À EFFET DE SERRE ET CHANGEMENT CLIMATIQUE

les gaz À effet de serre : DÉFINITION

Positionnés en couche autour de la terre, ils empêchent qu’une trop grande partie de la chaleur du soleil, réfléchie par la surface, s’échappe et soit définitivement perdue. Sans les gaz à effet de serre, la température moyenne sur notre planète serait de -18 °C au lieu de + 15 °C.

GAZ À EFFET DE SERRE : Où EST LE PROBLÈME ?

Si la bonne couverture protectrice devient trop épaisse, elle risque de nous étouffer ! Or, c’est ce qui se passe : un des principaux gaz à effet de serre, le fameux gaz carbonique (CO2) a beaucoup augmenté dans l’atmosphère ces deux derniers siècles en lien direct avec l’activité humaine. Il compte pour 60 % du surplus actuel. Avec davantage d’effet de serre, il fait plus chaud, et l’eau de notre planète s’évapore davantage, et il se crée de la vapeur d’eau, qui est le principal gaz à effet de serre avec le CO2…

En plus, ces gaz à effet de serre restent très longtemps (près d’un siècle pour le CO2 !)
dans l’atmosphère. Au-dessus de nos têtes gravitent des émissions générées par nos grands-parents, voire arrière-grands-parents ! Et les gaz que l’on émet aujourd’hui vont rester dans l’atmosphère pendant toute la vie de nos enfants.

empreinte carbone et alimentation

L’empreinte carbone est une estimation des gaz à effet de serre contenus dans les biens et services consommés. Ce contenu comprend l’ensemble des émissions provenant de la chaîne de production : extractions de matériaux, matières premières, consommation d’énergie pour les procédés industriels, transports…

Nous sommes plus habitués à parler du nombre des calories de nos repas que de leur impact sur le changement climatique… Pourtant, l’alimentation représente 23 % de l’empreinte carbone de notre consommation totale, elle est le 3e poste le plus émetteur de gaz à effet de serre, après le transport (30 %) et le logement (23 %).

empreinte carbone de l'alimentation d'un Français

COMMENT SE DÉCOMPOSENT CES ÉMISSIONS LIÉES À NOTRE
ALIMENTATION ?
  • À elle seule, la consommation de produits agro-alimentaires transformés représente 52,8 % des émissions liées à l’alimentation. À noter, les produits laitiers sont essentiellement transformés, même le lait qui est mis sous ultra haute température (UHT)
  • La consommation de produits non transformés (fruits, légumes, viandes, poissons, céréales non transformées) est à l’origine de 26,7 % des émissions                          
  • La consommation en restaurants et restauration collective pèse pour 14,6 % dans ces émissions. Enfin, la cuisson des aliments et le traitement des déchets alimentaires interviennent pour 5,9 % des émissions

calcul de l'empreinte carbone

L’empreinte carbone est indiquée en kg de CO2 rejeté par kg de produit (kg CO2 eq/ kg) ou en g de CO2 pour 100g de produit. 50kg CO2/kg signifie que 50kg de CO2 ont été rejetés dans l’atmosphère pour produire 1kg du produit en question.

Pour le calcul, sont additionnés les émissions de gaz à effet de serre générées par la production, la transformation, le stockage et le transport de chacun des ingrédients présents dans le produit alimentaire étudié. Il est ensuite rajouté les émissions générées par l’emballage dans lequel est placé le produit fini.

Point technique : pour comparer différents gaz entre eux, des facteurs de conversion sont utilisés pour tout ramener à l’impact du CO2. Le méthane – largement rejeté par le bétail pour la production de viande – est un gaz dont l’effet de serre est 25 fois plus important que le CO2. Chaque gramme de méthane généré compte donc pour 25 grammes de CO2.

Comparaison de l’empreinte carbone des différentes catégories d’aliment : à titre d’information, le repas moyen d’un Français est estimé à 2040 grammes CO2eq (chiffres ADEME).

impact environnemental en gaz à effet de serre de l'alimentation

Émissions de gaz à effet de serre en kg CO2 équivalent pour 1kg ou 1L d’aliments

QUID DU POIDS CARBONE DE LA VIANDE ?
  • 1 kg de Boeuf =
    28,9 kg équivalent CO2
  • 1 kg d’Agneau =
    33 kg équivalent CO2
  • 1 kg de Veau =
    29,4 kg équivalent CO2
  • 1 kg de Porc =
    6 kg équivalent CO2
  • 1 kg de Poulet =
    4,5 kg équivalent CO2

Le calcul de l’empreinte carbone des aliments tient compte de plusieurs facteurs sur la pollution de l’air, des eaux, des océans, du sol, ainsi que les impacts sur la biosphère, et ce à toutes les étapes de la fabrication et distribution :

  • Émissions de gaz à effet de serre (CO2)
  • Destruction de la couche d’ozone
  • Émissions de particules fines
  • Oxydation photochimique
  • Acidification
  • Radioactivité
  • Pollution de l’eau douce
  • Épuisement des ressources non renouvelables
  • Eutrophisation (terrestre, eau douce & marine)
  • Utilisation des terres
  • Toxicités (eau douce & humaine)
  • Perte de biodiversité

quelques idées sur l'empreinte carbone des aliments

un produit venant de loin génère-t-il plus de carbone ?

Pas forcément ! Ainsi une tomate française hors saison (qui pousse sous serre chauffée) aura un impact carbone près de 10 fois supérieur à une tomate de saison venant d’Espagne. Pour la viande rouge, l’impact de la production est tellement énorme qu’une viande de boeuf venant d’Amérique du Sud aura un impact carbone seulement 2% supérieur à un boeuf français.

EMPREINTE CARBONE EN KG CO2E PAR KG D’ALIMENT

LE VERRE EST-il meilleur que le plastique en termes d'impact carbone ?

Malheureusement non. L’impact carbone du verre est 3 à 5 fois plus élevé que celui du plastique, non seulement parce qu’il demande plus d’énergie à produire (même en prenant en compte le recyclage) mais surtout parce qu’il représente une masse plus importante dans le total du produit fini. Seule la mise en place d’un système de consigne pourrait permettre au verre d’avoir un impact carbone moindre.

un critère est-il plus important que les autres ?

Tout dépend du produit étudié. La production représente généralement la majeure partie de l’impact d’un produit. Qu’une viande vienne du bout du monde et soit emballée dans des kilos de verre, c’est sa production qui génèrera toujours l’immense partie de l’impact du produit fini. Sur les pois  chiches secs par exemple la part du transport devient prépondérante. Sur les produits en conserve ou en pot comme la confiture ou les pois chiches cuits, l’emballage et le transport deviennent importants dans le bilan.

baisser l'impact carbone de nos repas

Chaque repas cause l’émission d’environ 2500g de CO2. C’est 5 fois plus que le stipule l’Accord de Paris.

Ce dernier fixe la valeur de CO2 par plat à 500g comme limite moyenne pour consommer dans le respect du climat et de réduire de 40% l’empreinte carbone des repas soit 1500g de CO2 par repas en 2030 (Ou 2470g de CO2 par jour) puis 1000g de CO2 par repas en 2050.

Un logo bleu, jaune et vert conçu pour réduire l'empreinte écologique.

CONTACT : 

Claire LOUREIRO

claire.loureiro@vitalrest.com

Tél : 06 29 58 61 45

les actions pouvant faire baisser l'empreinte carbone de nos repas

  • Consommer des fruits et légumes de saison, locaux quand la saison s’y prête
  • Éviter les produits maturés sous serre, préférer dans ce cas des fruits et légumes origine EU en début de saison
  • Limiter les viandes bovines (boeuf, veau, agneau) en allant plutôt sur de la volaille
  • Opter pour moins d’emballage notamment concernant les produits peu transformés où l’impact CO2 de l’emballage pèsera plus lourd : conditionnement en 5 kg plutôt qu’en 1kg, vrac quand c’est possible
  • Choisir les produits peu transformés en local afin de limiter l’impact CO2 lié au transport
  • Éviter les produits venant par avion (20 fois plus d’émission que le bateau)
  • Limiter les produits transformés, cuisiner davantage de préparation maison
  • Limiter le gaspillage alimentaire (cuisiner les justes quantités)
  • Limiter les déchets alimentaires (utiliser l’aliment dans sa totalité quand c’est possible)

les actions entreprises par vitalrest pour faire baisser l'empreinte carbone de nos repas

DES PLATS VÉGÉTARIENS : TESTER, COMMUNIQUER, ADAPTER ET AVANCER …
Carlos Saraiva – Chef gérant (EHPAD HOVIA 93 Tremblay en France)
« L’adaptation des recettes à la restauration collective ne pose pas vraiment de contraintes, que cela soit en petite ou grande quantité, le plus dur, c’est avec les résidents, leur faire accepter de goûter en communiquant, en leur montrant les produits (graines de soja), Il faut prendre le temps … Il faut avant tout apprécier ce que l’on fait, être convaincu soit même que le plat va être bon … Certains chefs ont eux-mêmes des aprioris sans réaliser la recette. Maintenant, je les mets toutes, c’est plus facile car cela fait un an, l’habitude commence à s’installer, l’objectif c’est 70% de résidents qui apprécient, difficile d’aller au-delà, pas de carte comme au restaurant. Cette réticence peut se ressentir sur d’autres plats avec le même %. J’ai réussi à leur faire manger des plats qu’ils ne mangeraient pas habituellement, surtout chez les personnes âgées, habituées à « viande midi et soir ». Je le redis, il faut beaucoup de patience. Et pour que tout le monde adhère (résidents et soignants), je fais goûter au personnel de soins tous les plats que je fais, afin d’avoir leur retour et travailler ensemble… »
DES PRODUITS DE SAISON ET LOCAUX, PERMETTANT AUSSI DE LUTTER CONTRE LE GASPILLAGE ALIMENTAIRE …

Pierre-Marie De Boissieu – Responsable d’Unités dans l’Aveyron
« ATYPIQUE est fournisseur des fruits et légumes qui propose des produits de qualité HVE ou BIO et d’origine Française. Leur modèle économique repose sur les surplus de production ou les produits hors calibre. Leur système de bon de commande nous permet de voir le défaut réel pour ne pas avoir de surprise à la livraison. Ce type de fournisseur nous permet donc de pouvoir intégrer dans nos menus des produits de très bonne qualité gustative pour un coût maîtrisé. Cela va même à travailler des produits auxquels nous n’aurions pas accès comme les carottes de 3 couleurs pour réaliser des poêlées de légumes colorées, des tomates de types anciennes pour des salades goûteuses…. Le prochain développement d’une nouvelle plateforme dans le sud de la France (avec donc une diminution du franco) permettra de travailler avec eux chaque semaine. »

POULET FERMIER, LÉGUMES LOCAUX ET COLLABORATIONS POUR ÉTENDRE LA GAMME …

Fabien Perrin – Responsable de Secteur dans les Pyrénées Atlantiques
« Nous avons mis en place le poulet fermier de l’ADAPEI 64 sur certains de mes établissements : EHPAD de Coulomme, Foyer du Biale, Complexe Château d’Espiute, Complexe de la virginie. Dans un futur proche nous allons le rajouter sur le site de Nouste Soureilh. Nous avons aussi intégré des légumes de leur maraichage sur le site de Espiute, pour les autres sites, ils ne peuvent pas pour l’instant s’engager sur des volumes. Chaque année nous mettons en avant les produits de plusieurs ESAT (château Bellevue, Espiute, Saint Marie d’Oloron) pour les cadeaux clients et collaborateurs de fin d’année pour toute la direction régionale. Nous travaillons actuellement sur les contenants de certains produits pour que ceux-ci soient adaptés à la restauration collective et aussi pour étoffer la gamme. »

Bibliographie
  • Synthèse de l’ADEME – Janvier 2019 – « L’empreinte énergétique et carbone de l’alimentation en France »
  • Site internet de l’ADEME
  • Site AGRIBALYSE
  • Site internet ATYPIQUE
  • Site internet LA FOURCHE
  • Article dans LA CROIX – Mai 2023 – « Alimentation : les habitudes les plus efficaces pour limiter votre empreinte carbone »
  • Site internet TILT – administré par l’équipe sensibilisation et éducation de l’Agence française de développement
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