La formation des travailleurs handicapés en ESAT

La formation des travailleurs handicapés en ESAT

Par son volet handicap, la loi pour le plein emploi, entrée en vigueur au 1ᵉʳ janvier, poursuit l’objectif d’inclusion des personnes handicapées dans la société via le travail. En France, 120 000 personnes handicapées travaillent dans un ESAT. Ces structures financées par l’État permettent aux personnes en difficulté d’exercer en entreprise d’exercer des activités professionnelles tout en bénéficiant d’un accompagnement médico-social. Les établissements et services d’aide par le travail (ESAT) jouent un rôle important dans l’intégration professionnelle des travailleurs handicapés. La restauration en ESAT s’inscrit dans une démarche globale visant à garantir non seulement des repas savoureux, mais également à favoriser l’insertion, la formation et la valorisation des compétences des travailleurs.

L'ESAT : Un pilier de l'insertion professionnelle pour les travailleurs handicapés

Les ESAT sont des établissements médico-sociaux qui proposent un cadre de travail sécurisé, accompagné d’un suivi médical et éducatif. Ils sont conçus pour répondre aux besoins spécifiques des travailleurs handicapés, favorisant ainsi leur participation active à la vie professionnelle. Ces établissements offrent un environnement de travail adapté aux différentes formes de handicaps. Des équipements spécifiques, des aménagements ergonomiques et un encadrement personnalisé permettent aux travailleurs handicapés de développer leurs compétences et de s’épanouir dans leur travail.

Un lieu de valorisation des compétences pour les travailleurs handicapés

L’emploi en ESAT ne se limite pas à une simple activité professionnelle. Ces établissements mettent en avant les compétences individuelles des travailleurs handicapés, les aidant ainsi à exprimer tout leur potentiel. La diversité des métiers proposés en ESAT offre une palette d’opportunités permettant à chacun de trouver sa place.

Les apports de VITALREST envers les travailleurs handicapés pour le secteur médico-social

VITALREST, en tant qu’expert restauration, a à cœur de garantir l’accompagnement et la formation des équipes internes pour un retour à une production sur place et mettre en œuvre l’accompagnement des travailleurs en situation de handicap à travers une démarche inclusive et pédagogique. Pour cela, nous plaçons au centre des valeurs comme : la réactivité, la souplesse, la transparence et une présence régulière de l’encadrement opérationnel.

Nous avons comme objectif de favoriser l’inclusion des travailleurs en situation de handicap et le développement des compétences dans une logique de partenariat et de démarche individualisée en prenant en compte l’avis et les goûts de nos travailleurs et personnel.

Cela passe également par :

  • La mise à disposition d’outils, de guides permettant d’encadrer et d’animer les ateliers.               
  • Des parcours de formations destinés à professionnaliser les travailleurs en situation de handicap en cuisine permettant la délivrance de diplômes ou certificats de qualification professionnelle.
  • Des ateliers participatifs qui intègrent les travailleurs, organisés conjointement avec vos équipes sur site (ateliers cuisines, ateliers ergothérapie, ateliers service, ateliers extérieurs – potager, légumerie, épicerie).

Les Duos d’Or : un concours culinaire organisé par VITALREST en faveur des travailleurs handicapés

Les Duos d’Or : un concours culinaire organisé par VITALREST en faveur des travailleurs handicapés​
Les Duos d'Or 2023

Le concours Duos d’Or est réservé aux personnes en situation de handicap (résidents ou travailleurs) accueillies dans un établissement spécialisé. Chaque établissement client peut présenter en tant que participant une ou deux équipes composées d’une personne accueillie et d’un membre du personnel de l’établissement (accompagnateur), pour un total minimum de 4 équipes et maximum de 6 équipes. L’accompagnateur reste soutien du participant. Ce concours est une manière de participer activement et de façon transversale à la visibilité et à l’inclusion des personnes handicapées qui sont aujourd’hui encore trop souvent exclues du marché de l’emploi. Nous poursuivons depuis plusieurs années une démarche d’intégration de personnes en situation de handicap dans nos cuisines A titre d’exemple, nous avons contribué à la formation de 62 travailleurs en ESAT en 2020.

Notre politique achats inclusifs : Nos fournisseurs ESAT

En tant que partenaire engagé auprès de nos clients et dans le cadre de notre développement d’achats durables, nous intégrons depuis de nombreuses années des produits issus d’ESAT dans nos menus pour leur offrir des débouchés et valoriser leurs productions.  Cela permet de favoriser le travail inclusif et l’insertion des personnes en situation de handicap dans notre écosystème, dans un principe de réciprocité avec des acteurs de l’Économie Sociale et Solidaire (ESS). Qu’ils soient spécialisés dans la production alimentaire ou de végétaux, cela s’inscrit dans notre démarche RSE afin de garantir des produits frais, de qualité, de saison et de proximité (Producteur locaux, bio, label, de poisson frais…).

 

Notre politique achats inclusifs : Nos fournisseurs ESAT ​

L’alimentation d’une personne en situation de handicap mental

L'alimentation d'une personne en situation de handicap mental

Dans le panorama diversifié de la société contemporaine, il est impératif d’adopter une approche inclusive dans tous les aspects de la vie quotidienne. L’alimentation, au-delà de son aspect nutritionnel, porte une importance particulière dans la vie de chacun. Cependant, les personnes en situation de handicap font souvent face à des défis uniques liés à leur alimentation, qu’il s’agisse de problèmes d’accessibilité, de besoins nutritionnels spécifiques ou d’autres considérations liées à leur condition. Pour cela, ces personnes nécessitent une attention particulière pour assurer une alimentation adaptée à leurs besoins spécifiques : des difficultés à mâcher, à avaler, ou des préférences alimentaires sélectives. Certains troubles comme l’autisme, peuvent également influencer la relation de l’individu avec la nourriture et il est primordial de comprendre ces défis pour élaborer des plans nutritionnels adaptés.

 VITALREST, restaurateur pour les établissements médico-sociaux depuis 23 ans, met en lumière les défis auxquels ces personnes sont confrontées et les solutions innovantes qui émergent pour créer un environnement alimentaire inclusif et respectueux de la diversité.

Qu'est-ce que le handicap mental ?

Le handicap mental est un terme utilisé pour décrire une condition dans laquelle les capacités intellectuelles d’une personne sont significativement réduites par rapport à la moyenne de la population. Cette condition se manifeste par des difficultés dans le domaine de l’apprentissage, de la compréhension, de la résolution de problèmes et de l’adaptation aux exigences de la vie quotidienne.

Les individus atteints de handicap mental peuvent présenter un large éventail de limitations, allant de légères à sévères, qui affectent leur fonctionnement cognitif et leur capacité à interagir avec leur environnement. Le handicap mental peut être d’origine génétique, causé par des anomalies chromosomiques ou des mutations génétiques, telles que le syndrome de Down. Il peut également résulter de facteurs environnementaux tels que des blessures à la naissance, des infections cérébrales précoces, des traumatismes crâniens sévères ou une exposition à des toxines pendant la grossesse.

 Il est important de noter que le handicap mental n’est pas synonyme de handicap intellectuel. Les personnes atteintes de handicap mental peuvent avoir un large éventail de capacités et de talents, et avec le soutien approprié, elles peuvent mener une vie épanouie et contribuer de manière significative à la société. L’inclusion sociale, l’accès à des services de soutien appropriés et le respect de la dignité et des droits des personnes atteintes de handicap mental sont essentiels pour favoriser leur bien-être et leur qualité de vie.

Comment adapter l’alimentation à une personne en situation de handicap mental ?

handicap mental

Chaque personne en situation de handicap mental a des besoins nutritionnels spécifiques et il est nécessaire de comprendre les préférences alimentaires, allergies, et capacités physiques de chacun. Cela inclut non seulement les types d’aliments consommés, mais aussi les moments auxquels les repas sont pris, la fréquence des collations, et tout comportement particulier lié à l’alimentation. Les préférences gustatives sont aussi un point à savoir, elles varient d’une personne à l’autre, et il est important de les prendre en considération. Certains individus peuvent avoir des aversions alimentaires marquées, et d’autres peuvent avoir des préférences spécifiques en termes de textures, de saveurs, ou de températures. Les allergies alimentaires doivent être identifiées afin d’éviter tout risque de réaction allergique.  Pour finir, les capacités physiques, notamment en ce qui concerne la mastication et la déglutition, doivent être pris en compte car certains individus peuvent rencontrer des difficultés à manger des aliments solides, ce qui nécessite des adaptations spécifiques dans la texture des repas.

Garantir une alimentation équilibrée pour la personne atteinte de handicap mental

Assurer une alimentation équilibrée est essentiel, cela inclut une variété d’aliments provenant de toutes les catégories alimentaires pour garantir un apport adéquat en nutriments essentiels tels que les protéines, les glucides, les lipides, les vitamines et les minéraux. En fonction des besoins individuels, des adaptations diététiques peuvent être nécessaires. Par exemple, pour ceux ayant des problèmes de mastication, des aliments plus mous ou des préparations liquides peuvent être privilégiés. Adapter la fréquence des repas en fonction des besoins individuels peut être nécessaire. Certains individus préfèrent des repas plus fréquents et plus petits, tandis que d’autres peuvent opter pour des repas plus espacés. Dans la mesure du possible, encourager l’indépendance alimentaire est important. Cela peut impliquer d’enseigner des compétences alimentaires de base ou d’adapter l’environnement pour permettre une participation active.

Garantir une alimentation équilibrée pour la personne atteinte de handicap mental​

La réponse de VITALREST pour l’alimentation d’une personne en situation de handicap mental

Parce que le handicap mental peut affecter émotionnellement et physiquement une personne, chez VITALREST, nous offrons aux convives une cuisine savoureuse et adaptée à leurs typologies de handicaps et activités, dans un environnement sécurisant et apaisant. Nous avons comme objectif de conjuguer attractivité de l’assiette et besoins de textures et régimes alimentaires spécifiques pour chaque convive.

 Pour les personnes atteintes d’un handicap mental et particulièrement l’autisme, il est indispensable qu’elles consomment leurs repas dans les meilleures conditions possibles. VITALREST pose donc un cadre alimentaire systématique pour sécuriser et lever les freins à la bonne alimentation des autistes : les saveurs sont simples, les aliments séparés, et les plats sont toujours servis de la même manière pour ne pas les déstabiliser. Pour les personnes atteintes d’autisme, VITALREST garantit aussi l’amélioration de leur environnement afin de limiter les stimulations sensorielles pour les personnes hypersensibles et donner un cadre sécurisant, la répétition des plats avec des cycles de menus de 3 semaines, et une cuisine réalisée sur place afin de réduire l’anxiété liée à l’inconnu.

Salade composée pour une personne atteinte d'autisme

Pourquoi une personne âgée refuse de manger ?

Au fil des années, le déclin physique et psychologique peut affecter divers aspects de la vie d’une personne âgée, parmi lesquels la nutrition joue un rôle prépondérant. Lorsqu’une personne âgée refuse de manger, cela peut être source de préoccupation et de perplexité pour ses proches et les soignants. Le refus alimentaire chez les seniors est un problème complexe qui va au-delà de la simple perte d’appétit. Comprendre les raisons sous-jacentes à ce comportement est essentiel pour assurer le bien-être des personnes âgées et mettre en place des solutions appropriées. Maitriser ces aspects permet d’offrir une meilleure qualité de vie pour nos aînés.

Pourquoi une personne âgée refuse de manger : les raisons

Bien que le refus de s’alimenter pour une personne âgée puisse résulter de diverses causes, il est impératif de reconnaître que chaque individu est unique, et par conséquent, les raisons de ce refus peuvent varier considérablement d’une personne à l’autre.

Le refus de s’alimenter parmi les personnes âgées peut souvent être attribué à des problèmes de santé physique, des difficultés à mâcher ou à avaler en raison de problèmes dentaires, des troubles de déglutition ou des douleurs gastro-intestinales peuvent entraver le processus alimentaire. Parallèlement, les aspects mentaux, tels que la dépression, l’anxiété, la démence ou le deuil, jouent aussi un rôle dans le déclin de l’appétit pour les personnes âgées. Les effets secondaires des médicaments, les changements hormonaux liés au vieillissement, ainsi que des facteurs sociaux comme l’isolement peuvent également impacter l’appétit des personnes âgées.

 Avec l’avancement de l’âge, les besoins nutritionnels des individus subissent des évolutions substantielles, souvent en opposition aux habitudes alimentaires solidement établies au fil des décennies. Plusieurs facteurs physiologiques jouent un rôle majeur dans ces changements, impactant de manière significative la manière dont les personnes âgées perçoivent et répondent à la nourriture. Premièrement, la diminution du métabolisme constitue une réalité incontournable du processus de vieillissement.

 Les processus biochimiques qui convertissent les aliments en énergie ralentissent, ce qui peut entraîner une réduction de l’appétit et une moindre capacité à maintenir un poids corporel optimal. Cette diminution métabolique peut être particulièrement préjudiciable lorsque les habitudes alimentaires demeurent inchangées, entraînant un déséquilibre entre l’apport énergétique et les besoins réels du corps.

Deuxièmement, la perte de masse musculaire, un phénomène courant avec l’âge, influence directement la capacité du corps à métaboliser les nutriments. Une masse musculaire réduite signifie également un besoin moindre en calories, mais cela peut souvent conduire à une réduction de l’apport alimentaire global. Cette diminution de la masse musculaire est souvent associée à une diminution de la force physique, affectant ainsi la capacité à consommer des repas de manière autonome.

Pour finir, les changements dans la perception des saveurs peuvent influencer les préférences alimentaires des personnes âgées. Des altérations au niveau des papilles gustatives, souvent liées à des problèmes de santé tels que des troubles dentaires ou des effets secondaires de médicaments, peuvent rendre les aliments autrefois appréciés moins attrayants. Cette altération sensorielle peut entraîner une résistance à consommer certains types d’aliments, contribuant ainsi au refus alimentaire.

Les risques associés au refus de manger chez les personnes âgées

Le refus de s’alimenter chez les personnes âgées engendre des conséquences graves tant sur le plan physique que psychologique. Sur le plan physique, la privation d’une alimentation adéquate expose les individus à des carences nutritionnelles potentiellement débilitantes. 

La diminution de l’apport en éléments nutritifs essentiels peut conduire à une fragilité accrue, affaiblissant ainsi le système immunitaire et rendant les personnes âgées plus vulnérables aux maladies et aux infections. 

Les carences en vitamines et en minéraux peuvent également contribuer à des problèmes de santé chroniques tels que l’ostéoporose, l’anémie et d’autres troubles métaboliques, exacerbant ainsi les défis liés au vieillissement.

Au-delà des implications physiques, le manque d’appétit chez les séniors entraîne des conséquences psychologiques significatives. La détérioration de la qualité de vie est inévitable lorsque les besoins nutritionnels ne sont pas satisfaits, conduisant à une diminution de l’énergie, à une fatigue accrue et à une perte d’intérêt pour les activités quotidiennes. Plus préoccupant encore, le risque de dépression augmente considérablement chez les personnes âgées confrontées au refus alimentaire.

Les solutions de VITALREST pour empêcher qu'une personne âgée refuse de manger

Consciente des multiples facteurs, qu’ils soient physiologiques, psychologiques ou liés à l’environnement, VITALREST s’engage à offrir des repas adaptés à toutes les pathologies et s’efforce de créer une expérience culinaire complète, alliant esthétisme, saveur et adaptation aux besoins particuliers de chaque personne âgée. Les repas à thèmes et les animations ont aussi pour objectif de dynamiser la vie des personnes âgées en leur offrant une échappatoire. Nous avons à cœur de plonger nos séniors dans des environnements spéciaux avec un réel contact humain qui favoriserait le développement émotionnel, impactant leur appétit.

La restauration des personnes âgées doit également s’inscrire dans un cadre convivial, en proposant une cuisine authentique et variée. nous proposons une restauration traditionnelle et une cuisine généreuse, le tout préparé sur place à partir de produits frais et de recettes maison. Notre cuisine respecte les besoins alimentaires et nutritionnels de chaque convive. Car le plus important est de considérer chaque personne accueillie, d’être à l’écoute et de lui apporter un service adapté et personnalisé. Nous réveillons les papilles des seniors et leur faisons manger avec bonheur. Par conséquent, en stimulant la mémoire gustative, l’appétit peut être augmenté et la consommation complète des repas favorisée. Lutter contre la dénutrition est une véritable expertise que nous délivrons de manière personnalisée en partenariat avec les équipes médicales de nos clients.

Pour en savoir plus sur les menus VITALREST : contactez-nous ! 

Alimentation et Alzheimer : comment s’adapter au quotidien ?

La maladie d’Alzheimer, une affection neurodégénérative progressive, peut présenter des défis uniques, notamment en ce qui concerne l’alimentation. En France, la maladie d’Alzheimer touche 3 % des personnes âgées de plus de 65 ans et près de 20 % des personnes au-delà de 75 ans. Il s’agit donc d’un véritable problème de santé publique. Les personnes atteintes de cette maladie peuvent rencontrer des difficultés à maintenir un régime équilibré en raison de divers facteurs tels que des changements dans les habitudes alimentaires, des problèmes de mémoire et des troubles cognitifs. A contrario, une perte de poids involontaire peut précéder la survenue des troubles cognitifs dans environ 40 % des cas, d’où l’importance de bien s’alimenter pour éviter de basculer dans la dénutrition.

Une alimentation équilibrée et riche en nutriments pour prévenir Alzheimer

La première chose à savoir sur Alzheimer est qu’il n’y a pas d’aliment constituant une solution miracle contre cette maladie. C’est une combinaison de plusieurs aliments et nutriments au sein d’un régime équilibré qui protège le cerveau.

 Afin de prévenir la maladie d’Alzheimer, VITALREST propose quotidiennement des repas équilibrés, riches en fruits, légumes, poissons gras, grains entiers et autres aliments riches en nutriments essentiels. Il est important de favoriser les aliments riches en antioxydants, tels que les baies, les noix et les légumes verts, qui peuvent contribuer à la santé cérébrale. Afin de diversifier les sources de protéines et de limiter l’impact environnemental, VITALREST propose des recettes végétariennes maison élaborées par nos Chefs. Elles sont proposées 1 à 2 fois par semaine. Ces recettes à base essentiellement de légumes secs et céréales garantissent un apport suffisant en protéines et sucres lents. Elles sont également une source supplémentaire en fibres et magnésium.

Surveiller l’alimentation des personnes atteintes d’Alzheimer

La surveillance du poids chez les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer est importante pour assurer un état nutritionnel optimal. Les changements de poids peuvent être fréquents en raison de divers facteurs tels que des problèmes de déglutition, des troubles du comportement alimentaire ou des difficultés liées à la démence. Des fluctuations importantes peuvent indiquer des problèmes nutritionnels et de santé plus profonds. En cas de perte de poids non intentionnelle, il peut être nécessaire d’ajuster l’alimentation pour répondre aux besoins caloriques et nutritionnels de la personne. Cela peut impliquer l’augmentation de la densité des repas ou de fournir des portions plus fréquentes. Dans certains cas, lorsque l’alimentation seule ne suffit pas à maintenir un poids adéquat, des suppléments nutritionnels peuvent être recommandés. Ces suppléments peuvent fournir des nutriments essentiels de manière concentrée et sont souvent disponibles sous forme de boissons.

Les raisons d’une perte d’appétit pour les personnes atteintes d’Alzheimer

Une femme tient sur une table une pièce de puzzle, symbolisant l'adaptation quotidienne de l'alimentation des patients atteints de la maladie d'Alzheimer.

L’appétit diminue souvent avec l’âge, notamment avec l’apparition de maladies cognitives comme la maladie d’Alzheimer. Il existe plusieurs raisons :

  • Les sensations de faim et de satiété sont réduites, entraînant une diminution de l’appétit
  • Perte de goût, ce qui amène les personnes affectées à ajouter plus de sel aux aliments, favorisant l’hypertension artérielle et le développement de certaines maladies (cancer de l’estomac, maladies cardio-vasculaires…)
  • L’odorat peut être diminué, ce qui peut avoir un impact négatif sur l’appétit, les médicaments peuvent modifier le goût du repas et la vision peut être réduite, affectant le régime alimentaire
  • Des tremblements, des mouvements imprécis ou une diminution de la force musculaire peuvent également survenir. Ces difficultés rendent l’alimentation difficile ou douloureuse. Parfois, les gens préfèrent arrêter de manger plutôt que de tacher ou de renverser leurs ustensiles
  • Les problèmes de mémoire peuvent également affecter l’alimentation, conduisant à oublier de manger ou, à l’inverse, à trop manger

Enfin, la vieillesse entraîne souvent un sentiment de solitude qui peut parfois conduire à la dépression, affectant directement l’appétit.

Le manger-mains, l’alimentation adaptée à la maladie d'Alzheimer

L’alimentation adaptée à Alzheimer, communément appelée « le manger main », est une approche spécifique visant à faciliter l’alimentation des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer ou d’autres formes de démence. Les troubles cognitifs et les changements de comportement associés à cette condition peuvent rendre les repas difficiles. Ainsi, les aliments doivent être choisis en fonction de leur facilité de préhension, de leur texture adaptée pour éviter les problèmes de déglutition, et de leur familiarité pour susciter l’intérêt de la personne. Cette alimentation est favorisée en plus d’un environnement calme, des portions adaptées, et de beaucoup d’hydratation.

Chez VITALREST, nous avons créé la prestation « manger-mains » pour répondre aux besoins particuliers des résidents souffrant de la maladie d’Alzheimer. Composée d’aliments assez caloriques, elle est présentée aux convives en mini bouchées faciles à manger.

Voici quelques exemples de nos prestations « manger-mains » :

En savoir plus, contactez-nous ! 

Le manger-mains en EHPAD : restaurer
l’autonomie et le plaisir de manger

Soucieux d’améliorer la qualité de vie des résidents en EHPAD en rétablissant leur plaisir de manger, le manger-mains est une alternative à l’alimentation classique qui a démontré son efficacité en EHPAD et en institution pour favoriser l’autonomie et la prise alimentaire des résidents, et réduire ainsi les risques de dénutrition. Pour autant, cette adaptation alimentaire doit être encadrée pour garantir une alimentation équilibrée et respectueuse du plan alimentaire des résidents.

Pourquoi proposer du manger-mains en EHPAD ?

Le concept de « manger-main » (en anglais : « finger food » ou FIFO) a été développé au début des années 2000 en Suisse par le Pr Charles Henri Rapin pour encourager le maintien d’une alimentation autonome dans les services de gériatrie.

C’est désormais un mode d’alimentation largement recommandé par les diététiciens et adopté par un nombre croissant d’établissements spécialisés dans l’accueil de personnes âgées et/ou souffrant de troubles cognitifs.

Le manger-main est destiné principalement aux personnes souffrant de pathologies susceptibles d’entraîner des difficultés dans la prise des repas : démences et maladies neurodégénératives (Alzheimer, Parkinson, maladie de Huntington, scléroses, etc…), AVC, traumatismes crâniens, arthrite, déficience visuelle, autres handicaps, etc.

En effet, ces pathologies ou accidents provoquent souvent des troubles moteurs (apraxie, tremblements, dysphagie) et/ou mentaux (mémoire défaillante, difficultés de concentration, agitation) qui rendent difficile, voire impossible, une alimentation normale et autonome avec comme conséquences la perte d’estime de soi, le repli, des attitudes d’opposition, voire parfois le refus de s’alimenter.

Les avantages du manger-mains en EHPAD

En simplifiant l’action de manger et en rendant facultatif le recours à des couverts, le manger-mains apparaît comme une solution permettant de préserver l’autonomie du résident, pour qui l’aide d’un tiers durant le repas ne sera plus nécessairement aussi soutenue. Cette autonomie retrouvée est bénéfique tant pour la personne âgée qui peut manger à son rythme et selon ses envies, que pour le personnel de l’EHPAD, qui pourra se rendre disponible pour d’autres tâches.

Le manger-mains permet de réduire les troubles du comportement au moment du repas : levers répétitifs, déambulation, agitation, cris, opposition, etc. Les établissements ayant mis en place le manger-mains remarquent généralement une nette amélioration des conditions de prise des repas, qui redeviennent des moments de plaisir, de partage et d’échanges.

Le manger-mains permet de proposer des repas sous forme de petites bouchées, qui peuvent être mangées directement avec les mains, en une ou deux fois. Les aliments servis peuvent prendre de nombreuses formes et textures en fonction des besoins spécifiques de chaque personne âgée.

Rétablir le contact avec la nourriture par le manger-mains en EHPAD

manger-mains en EHPAD

L’introduction de ce mode alternatif d’alimentation consiste à permettre aux résidents de toucher, sentir et choisir leur nourriture. Contrairement à la méthode traditionnelle où les repas sont souvent servis de manière standardisée, les établissements permettent aux résidents de participer activement au processus de manger. Ils peuvent, par exemple, utiliser leurs mains pour prendre les aliments, sentir leur texture et leur odeur, et choisir ceux qu’ils veulent manger. Cela permet d’offrir une expérience sensorielle plus riche et favorisant également la stimulation des sens des résidents, en particulier le goût et l’odorat.

Susciter l’envie de manger avec les repas manger-mains en EHPAD

En permettant aux résidents de choisir les aliments qu’ils préfèrent et d’interagir directement avec leur nourriture, cette approche peut aider à retrouver des goûts et des odeurs familiers, qui sont souvent liés à des souvenirs agréables d’antan. Ces derniers peuvent susciter une plus grande envie de manger et une meilleure appréciation des repas.

L’individualisation des repas manger-mains en EHPAD

Le « manger-mains » reconnaît l’importance de respecter les préférences individuelles en matière de goûts, textures et présentations. Concrètement, la plupart des aliments peuvent être travaillés en manger-mains texturés.

Si la personne n’a pas de difficultés de déglutition ou mastication, il est préférable de conserver une texture normale. L’on présentera alors les aliments sous forme de quiches, flans, toasts, bâtonnets, frites, nuggets, etc.

Photos manger mains classique (en texture normale)

 En cas de problèmes de dysphagie et pour limiter le risque de « fausse route » (inhalation involontaire de fragments d’aliments qui se retrouvent dans les poumons), il conviendra d’adapter la texture.

Les résidents ont la possibilité de sélectionner leurs aliments préférés, créant ainsi une expérience culinaire personnalisée.

manger-mains en EHPAD

Composés d’aliments hyper caloriques, les menus « manger-mains » de VITALREST sont présentés aux convives en mini-bouchées faciles à manger avec les doigts et à base d’aliments qui peuvent être mangés à toute heure de la journée, permettant une prise de repas éventuellement fractionnée qui leurs garantissent un apport calorique minimal de 815kcal par repas dont 35g de protéines.

Lutter contre la dénutrition grâce au Manger-mains en EHPAD

Cette approche d’individualisation des repas est particulièrement importante dans le cadre de la lutte contre la dénutrition. En permettant aux résidents de choisir les aliments qu’ils aiment, on encourage une consommation plus importante. Les résidents sont plus susceptibles de manger et de profiter pleinement de leurs repas s’ils sont composés des aliments qu’ils apprécient.

Le manger-mains en EHPAD et l’impact positif sur le bien-être des personnes âgées en EHPAD

Le manger-mains en EHPAD et l’impact positif sur le bien-être des personnes âgées en EHPAD​

L’adoption du « manger-mains » s’accompagne d’avantages significatifs pour le bien-être émotionnel des résidents. Cette façon de se nourrir leur offre la possibilité de choisir les aliments qu’ils préfèrent et les quantités qu’ils souhaitent manger. Cela leur donne un certain contrôle sur leur propre alimentation et contribue à une meilleure estime de soi. La texture des aliments et le contact avec les mains peuvent rendre l’expérience alimentaire plus agréable et stimulante.

Cela peut également encourager une meilleure déglutition et digestion, car les résidents sont plus engagés physiquement dans le processus de manger.

Le repas devient ainsi une occasion sociale et conviviale, favorisant les interactions entre les résidents. Manger avec les mains peut encourager les discussions et les échanges, créant ainsi un environnement plus stimulant et moins isolant pour les personnes âgées. Cela peut contribuer à améliorer leur bien-être émotionnel, en réduisant la solitude et en favorisant un sentiment d’appartenance.

Le savoir-faire VITALREST en Manger-mains en EHPAD

La mise en place du manger-mains au sein d’un EHPAD n’est pas en soi une opération particulièrement complexe, elle nécessite toutefois une coordination entre tous les intervenants : direction, médecin, soignants, diététiciens, cuisiniers, résidents et familles.

En cuisine, le manger-main suppose des adaptations. La préparation de repas manger-mains requiert un temps de travail plus important pour l’équipe restauration. En tant que société de restauration collective spécialiste des établissements médico-sociaux, nos Chefs sont formés à leur arrivée dans l’entreprise aux techniques du manger-mains par l’intermédiaire de nos Référents culinaires en région. Ils apprennent l’utilisation d’agents de textures pour les textures sous forme de « bouchées », comme l’agar-l’agar. Ils disposent du matériel adéquat : mixeur, moules de cuisson, etc.

Enfin, la présentation des repas est tout aussi importante pour stimuler l’appétit. Ne pas hésiter donc à varier les formes, les volumes et les couleurs pour rendre les repas attrayants. Nous attachons beaucoup d’importance à ce que le visuel et l’odorat soit stimulés, en plus du goût en bouche.