Alimentation durable : ce qui a changé au 1er janvier 2024
pour les sociétés de restauration collective !

Comme chaque année, le 1er janvier s’accompagne d’un certain nombre de changements en France. Les sociétés de restauration collective ne sont pas épargnées !

La loi EGAlim promulguée en 2018, complétée en 2021 par la loi Climat et Résilience qui étend la loi EGALIM à la restauration collective privée, prévoit plusieurs dispositions qui ont pour but d’améliorer la qualité et la durabilité des repas servis dans le cadre de la restauration collective, avec des dates d’entrée en vigueur échelonnées dans le temps. Cette loi a fixé « des objectifs ambitieux » à la restauration collective publique et privée pour permettre la transition vers une alimentation de qualité et durable avec l’utilisation de au moins 50% de produits durables ou sous signes d’origine et de qualité (dont des produits bio) au 1er janvier 2022 et l’augmentation de la part de ces derniers à 60% pour les viandes et les poissons à partir du 1er janvier 2024.

Pour rappel, les obligations en vigueur avant le 1er janvier 2024 concernaient uniquement les restaurants collectifs de service public. Depuis le 1er janvier, tous les restaurants collectifs, privés comme publics, sont soumis à la loi Egalim promulguée en 2018, complétée en 2021 par la loi Climat et Résilience, qui se déclinaient ainsi :

  • Au moins 50% de produits durables et de qualité, dont au moins 20% de produits bio dans les repas servis ;
  • Affichage des taux en produits durables et de qualité atteints et information des convives ;
  • Mise en œuvre d’un plan pluriannuel de diversification des protéines pour les restaurants distribuant plus de 200 repas par jour ;
  • Mise en œuvre de menus végétariens (un par semaine pour la restauration scolaire, une option quotidienne pour la restauration d’État s’ils proposent un choix multiple de menus) ;
  • Mise en place de règles de fréquence pour assurer la qualité nutritionnelle des repas en restauration scolaire ;
  • Mise en place d’une démarche de lutte contre le gaspillage alimentaire et obligation d’établir une convention de don avec une association pour les restaurants distribuant plus de 3 000 repas par jour ;
  • Interdiction des bouteilles d’eau en plastique en restauration scolaire.

Quels sont les autres changements pour 2024 pour les sociétés de restauration collectives ?

60 % de viandes et poissons durables pour les sociétés de restauration collective
  • Les restaurants collectifs doivent intégrer au moins 60 % de produits durables et de qualité en ce qui concerne les familles de produits « viandes » – bovines, porcines, ovines et de volaille – et « poissons ». Notons que pour les cantines relevant directement de l’Etat, ce taux est porté à 100% pour les restaurants collectifs de l’État, et des établissements publics de l’État ;
  • Les différentes mesures concernant les taux d’approvisionnement mentionnées ci-dessus et le plan pluriannuel de diversification des protéines concernent désormais tous les restaurants collectifs, y compris les restaurants en entreprises privées. Ces derniers étaient déjà soumis aux dispositions concernant l’information des convives et la lutte contre le gaspillage alimentaire.
Les sociétés de restauration collective soumis au tri des biodéchets et à la lutte contre le gaspillage alimentaire

Depuis le 1er janvier, dans le cadre de la loi AGEC (Anti-Gaspillage et Économie Circulaire), le tri à la source des biodéchets est devenu obligatoire pour tous les producteurs quel que soit le volume de biodéchets produits. L’article L. 541-1-1 du code de l’environnement définit les biodéchets comme : « Les déchets non dangereux biodégradables de jardin ou de parc, les déchets alimentaires ou de cuisine provenant des ménages, des bureaux, des restaurants, du commerce de gros, des cantines, des traiteurs ou des magasins de vente au détail, ainsi que les déchets comparables provenant des usines de transformation de denrées alimentaires. » Depuis le 1er janvier 2024, le tri des biodéchets a été généralisé à tous les professionnels et les particuliers. Le Gouvernement accompagne les collectivités dans la mise en place de solutions à destination des citoyens, et rappelle aux professionnels leurs obligations. Toutes les sociétés de restauration collective ont l’obligation de mettre en place des mesures de lutte contre le gaspillage alimentaire et de réaliser un diagnostic préalable. Il devient interdit de détruire les denrées alimentaires encore consommables. D’autres obligations anti-gaspillage s’imposent aussi aux opérateurs qui préparent plus de 3000 repas par jour. D’autres obligations anti-gaspillage s’imposent aussi aux opérateurs qui préparent plus de 3000 repas par jour. 

En 2018, avec la volonté de participer activement en tant que société de restauration collective à la lutte contre le gaspillage alimentaire, VITALREST a conçu le Programme S’engager responsable, destiné à nos clients en gestion complète, pour aider ceux-ci dans leur réponse aux obligations réglementaires en matière de gestion des biodéchets et pour leur faire bénéficier de notre expertise dans la lutte contre le gaspillage alimentaire. Ce programme est aujourd’hui déployé sur l’ensemble des établissements de santé partenaires et s’est enrichi au fil des années d’une offre complète allant de la valorisation à la collecte des biodéchets.

Diversification des sources de protéines et menus végétariens obligatoires en 2024 pour les  sociétés de restauration collective privée

Les établissements de restauration collective doivent s’adapter aux nouvelles tendances alimentaires et nutritionnelles et principalement, du végétarisme. Pour ce faire, depuis le 1er novembre 2019, les sociétés ont l’obligation de proposer un plan pluriannuel de diversification des protéines incluant des alternatives à base de protéines végétales afin de garantir un meilleur équilibre alimentaire à leurs convives. Pour cela, la loi EGalim implique de mettre à la carte un menu végétarien au moins une fois par semaine, composé de protéines végétales, légumineuses, céréales, œufs et/ou produits laitiers. Déjà en vigueur pour le secteur public, ainsi que pour les restaurants collectifs scolaires publics et privés, cela a été rendu obligatoire au 1er janvier 2024 pour la restauration collective privée. Depuis 2019, les menus végétariens sont intégrés systématiquement dans les menus VITALREST, avec concertation avec l’ensemble de nos établissements clients à raison d’1 à 2 fois par semaine, et même en EHPAD ! La poursuite et la valorisation de cette démarche est inscrite dans notre stratégie de réduction de nos émissions carbone. Nous souhaitons rendre le végétal accessible au goût de tous les convives et adapté aux besoins nutritionnels de chaque typologie de personnes. 

Face aux risques de dénutrition des personnes âgées et pour inciter les personnes âgées à bien se nourrir,il est capital de faire preuve d’imagination pour favoriser la consommation de repas complets. 

Notre équipe culinaire a développé de nouvelles recettes végétariennes, en collaboration avec le Chef Bernard Leprince, qui offrent une palette incroyable de goûts, de formes, de couleurs, de textures et d’arômes, intégrant également des fruits secs et oléagineux. Nous avons développé à cet effet des recettes traditionnelles et goûteuses pour susciter la curiosité et l’appétit des résidents qui sont culturellement attachés à des recettes traditionnelles à base de viande. Pour accompagner nos équipes dans la transition alimentaire et faciliter la mise en œuvre de ces menus, nous avons développé des outils adaptés et mis en place des formations spécifiques animées par nos Diététiciennes.

 
Les sociétés de restauration collective continuent leur démarche de réduction du plastique

La loi anti-gaspillage pour une économie circulaire continue son processus de réduction du plastique au sein des sociétés de restaurations scolaires et collectives.

Pour rappel, celle-ci vise à réduire l’utilisation du plastique jetable et à favoriser la substitution du plastique par d’autres matériaux ou le développement d’emballages réutilisables ou recyclables et recyclés.

L’une des premières mesures de la législation a été d’interdire plusieurs produits en plastique à usage unique fréquemment consommés par les Français. À date, côté emballages, ce sont les assiettes, les pailles, les gobelets, les couverts, et encore les boîtes en polystyrène expansé (comme celles utilisées pour les sandwichs) qui sont interdits.

Au 1er janvier 2022, il a été interdit d’emballer les fruits et légumes qui pouvaient être vendus en vrac (comme les bananes, les poires, les poivrons, les pommes…) dans desemballages plastiques.

Au 1er janvier 2023 sonnait la fin de la vaisselle jetable dans les établissements pour servir des repas consommés sur place. La loi AGEC vise ainsi à promouvoir l’utilisation de vaisselle réutilisable, lavable, pour servir les clients.

Objectif 2024 : la fin du plastique à usage unique :

Les verres, assiettes et autres récipients en plastique sont jetés à la poubelle et remplacés par de l’acier inoxydable ou d’autres matériaux plus durables fait à base de canne à sucre, de bambou, d’algues ou de fécule de maïs biodégradable.

L’ensemble de ces couverts, bouteilles et pailles à usage unique représentent 70 % des déchets marins, un chiffre considérable que la loi souhaite petit à petit diminuer au cours de l’année 2024, avec l’objectif de tendre vers une réduction de 100% des emballages en plastique à usage unique « inutiles » d’ici 2025.

Pour la rentrée, ajoutez des fibres à votre alimentation

En tant que composants essentiels d’une alimentation saine et équilibrée, les fibres jouent un rôle crucial dans le maintien de la santé de nos résidents.

POURQUOI LES FIBRES SONT SI IMPORTANTES ?

Les fibres alimentaires sont constituées d’un enchaînement de molécules de sucres (appelés polysaccharides) non digérées et absorbées par l’organisme humain. Elles résistent aux sucs gastriques et enzymes digestives. Lorsqu’elles atteignent l’intestin puis le colon, elles vont entrer en contact avec les bactéries du microbiote qui sont, elles, capables de digérer les fibres alimentaires.

Ces bactéries composent notre microbiote intestinal, unique à chacun. Autrefois appelé « flore intestinale », il est composé de 10 000 milliards de bactéries.

Les produits de la digestion des fibres par les bactéries sont des gaz et des AGCC : acides gras à chaines courtes, il en existe 3 principaux : butyrate, acétate et propionate = POSTBIOTIQUES = 5 à 15% des besoins caloriques du corps. Elle produit même des vitamines tel que la K ou des vitamines B.

On distingue deux groupes de fibres selon leurs propriétés chimiques : les fibres solubles et les fibres insolubles. Les fibres solubles vont former un gel visqueux en présence d’eau. Alors que les fibres insolubles vont gonfler et rester en suspension dans l’eau.

LES BIENFAITS DES FIBRES SOLUBLES
Fibres solubles
  • Augmentent la viscosité,
  • Action douce et bénéfique sur le transit,
  • Ralentissent le transit,
  • Ralentissent l’absorption des nutriments,
  • Prévention des maladies type surpoids, diabète, excès de cholestérol…
LES BIENFAITS DES FIBRES INSOLUBLES
les bienfaits des fibres insolubles
  • Restent en suspension dans les liquides digestifs, et les absorbent, se gonflent,
  • Accélération du transit, effet laxatif,
  • Sensation de rassasiement,
  • Prévention et le soulagement de la constipation et de ses conséquences (hémorroïdes).

Il est important de varier les sources de fibres en consommant des oléagineux (une poignée de 30 g par jour), des fruits et légumes (au moins cinq portions par jour), des céréales complètes (une à deux fois par jour) et des légumes secs (deux fois par semaine).

LES AVANTAGES DES FIBRES

1/ Elles sont satiétogènes et régulent le transit

Au contact des liquides, les fibres solubles forment un gel gélatineux, qui crée du volume dans l’estomac et apporte plus facilement une sensation de satiété. Elles contribuent ainsi à diminuer le risque de surpoids et d’obésité. En retenant l’eau des selles, elles traitent également la diarrhée tandis que les fibres insolubles préviennent la constipation en stimulant la motricité du côlon et en augmentant la fréquence des selles. Mais, consommées avec excès, les fibres insolubles peuvent aussi irriter les intestins et être à l’origine de douleurs et de ballonnements. Le mieux est alors de varier fruits et légumes crus et cuits, car la cuisson attendrit les fibres.

2/ Elles diminuent le risque cardio-vasculaire

Les fibres solubles forment un gel qui piège les glucides et ralentit leur assimilation. Elles évitent les pics de glycémie (taux de sucre dans le sang) provoqués par la prise alimentaire, qui, s’ils sont importants et répétés, exposent à un risque accru de diabète de type 2. Les fibres diminuent également l’absorption d’une partie des graisses dont le cholestérol et les évacuent par les selles, diminuant leur taux dans le sang. Consommer au moins 25 g à 29 g de fibres réduirait de 15 à 30 % le risque de mortalité toutes causes confondues, ainsi que la mortalité cardio-vasculaire, comparativement à une faible consommation. Cela diminue également de 16 à 24 % le risque de maladie coronarienne, d’accident vasculaire cérébral et de diabète de type 2, selon une étude réalisée à l’initiative de l’Organisation mondiale de la santé.

3/ Elles sont bénéfiques au microbiote intestinal

Les fibres alimentaires ont la particularité de n’être ni digérées ni absorbées et parviennent presque intactes jusqu’au côlon. Là, ces fibres prébiotiques servent de substrat aux bactéries qui, en s’en nourrissant, produisent des acides gras à chaîne courte (AGCC) dont le butyrate, doté de propriétés anti-inflammatoires. Le butyrate protégerait également contre l’expansion de bactéries pathogènes qui pourraient conduire à des maladies inflammatoires de l’intestin (MICI), selon une étude parue dans Science.

4/ Elles protégeraient de certains cancers

La consommation des fibres est associée à une diminution du risque de cancer colorectal, avec un niveau de preuve « probable », par le Fonds mondial de recherche contre le cancer (WCRF) et l’Institut américain pour la recherche contre le cancer (AICR) (5). En France, dans le rapport d’expertise collective coordonné par l’Institut national du cancer (Inca) en 2015, le niveau de preuve avait été également qualifié de probable pour le cancer du sein. Les fibres réduiraient ainsi la sécrétion d’insuline, d’hormones et de facteurs de croissance impliqués dans la prolifération cellulaire et limiteraient, en accélérant le transit intestinal, le temps de contact entre les parois du côlon et les substances potentiellement cancérogènes, selon un rapport publié par l’Institut national du Cancer.


DES RECETTES ADAPTÉES AFIN D’OPTIMISER AU MIEUX LES EFFETS BÉNÉFIQUES DES FIBRES 

Nos Chefs adaptent les recettes et menus des résidents afin d’y garantir un fort apport nutritionnel en fibres.

des recettes adaptées afin d'optimiser au mieux les bienfaits des fibres
  • Proposer des légumes secs 2 fois par semaine dans ses menus, pour toutes les typologies de populations. Ces légumineuses sont proposées en entrée (sous forme de potage, salade composée ou même de mousse), en accompagnement (en texture entière ou purée) et même parfois en dessert (exemple du gâteau au chocolat à base d’haricots rouges).
  • Alterner le cru et le cuit sur chaque repas: attention portée à la présence au même repas de fruit/légumes cru et cuit afin de varier les types de fibres.
  • Introduire 1 fois par semaine des pâtes ou du riz complet, afin d’augmenter les apports en fibres.
  • Intégrer des recettes à base de fruits secs et fruits oléagineux reconnu pour les apports en fibres : cake aux fruits et fibres, cake d’automne (amande, noix, noisettes, pommes), moelleux amandes rhubarbe, panna cotta aux pruneaux …
  • Former ses équipes à l’intérêt et à l’utilisation des aliments sources de fibres: via nos Diététiciens régionaux.

Pour en savoir plus sur les menus VITALREST, contactez-nous ! 

Comment adapter sa consommation de viande aux enjeux environnementaux ?

 L’élevage a une empreinte environnementale forte qui se décline sur plusieurs plans :

  • Les émissions de gaz à effet de serre, avec 14,5% des émissions mondiales issues de l’élevage dont 9,3% pour les bovins
  • La consommation des ressources en eau
  • L’utilisation des terres pour l’alimentation animale avec des problématiques de déforestation, émissions de polluants dans l’air, pollution des sols, de l’eau (rejets de nitrates) …

En pratique, il existe trois leviers principaux pour adapter sa consommation de viande aux enjeux environnementaux. 

Réduire sa consommation de viande

Face à l’ensemble des problématiques environnementales mais aussi pour des raisons de santé, la communauté scientifique s’accorde aujourd’hui sur la nécessité de réduire la consommation de viande pour aller vers un rééquilibrage entre la consommation d’aliments d’origine végétale et de produits d’origine animale.

Sans nécessairement exclure les produits animaux qui sont sources de nutriments indispensables à l’équilibre nutritionnel – protéines de bonne qualité (au profil en acides aminés optimal), ainsi que des vitamines et minéraux tels que le fer héminique (viande), le calcium (produits laitiers) ou la vitamine B12 – il est recommandé aux adultes de limiter leur consommation à moins de 500 g/semaine pour la viande hors volaille, à 2 portions/jour pour les produits laitiers et à moins de 150g /semaine pour la charcuterie, selon les recommandations du PNNS 2019-2023.

Cependant, plusieurs modélisations du régime alimentaire durable recommandent une consommation de viande inférieure à la limite établie par le PNNS. C’est le cas du scénario mondial Eat-Lancet qui recommande une consommation d’environ 100g par semaine de viande hors-volaille (bœuf, porc, agneau…) et 200g par semaine de poulet ou autre volaille.

Notons cependant qu’il est nécessaire de prendre en compte que certaines catégories de population ont des besoins protéiques plus élevés (personnes âgées, femmes enceintes, …).  Par ailleurs, il est aussi important de prendre en compte la notion de culture et d’acceptabilité des populations pour émettre des recommandations applicables.

Intégration des recettes végétariennes dans les menus VITALREST

Afin de suivre ces nouvelles recommandations nutritionnelles (50% protéines végétales, 50% protéines animales versus 1/3 et 2/3 dans les précédentes recommandations), VITALREST propose régulièrement dans ses menus des recettes végétariennes gouteuses, pouvant plaire au plus grand nombre tout en garantissant une couverture des besoins nutritionnels (énergie, protéines) y compris des populations les plus fragiles. On retrouvera sur la saison printemps et été 2023, « Lasagnes aux tomates rôties et épinards », « Risotto de petit épeautre aux champignons et artichaut », « Tajine de légumes à la coriandre », « Dahl de lentilles corail à l’indienne » ….

VITALREST privilégie les produits carnés avec une plus faible empreinte

D’après la FAO, la viande bovine émet 295 kgCO2eq par kg de protéines, soit presque 10 fois plus que du poulet ou des œufs (35 et 31 kgCO2eq par kg de protéines respectivement), et presque 5 fois et demie plus que du porc (55 kgCO2eq par kg de protéines). C’est pourquoi toutes les sources de protéines animales ne se valent pas en termes d’impacts : il vaut mieux privilégier le poisson, les œufs, la volaille, ou le porc par rapport à une viande de bœuf.

Soucis de son impact environnemental, VITALREST réduit la part des viandes bovines dans ses menus et accorde une plus large place aux volailles, porc et œufs ; tout en variant les recettes et la présentation. Les pâtes bolognaises seront plutôt proposées en carbonara, au pesto, aux légumes … le rôti de bœuf en alternance avec des rôti de porc, dinde …

VITALREST favorise les produits issus de pratiques durables

Il existe des pratiques d’élevage plus vertueuses qui limitent leur impact environnemental et apportent des services écosystémiques.
On peut noter par exemple que le Label Rouge pour les bovins impose un minimum de 5 mois de pâture. Or le pâturage permet un maintien des prairies qui rendent des services écosystémiques et sont favorables à la biodiversité, au stockage de carbone et à la filtration de l’eau.

Les labels Agriculture Biologique, Bio Cohérence, Nature & Progrès et Demeter limitent les traitements antibiotiques, posent des contraintes sur l’alimentation des bovins (interdiction des OGMs comme le soja d’Amérique du Sud, interdiction d’utilisation de produits de synthèse pour produire les aliments destinés aux animaux, favorisation des fourrages locaux…), limitent le transport du bétail et imposent un accès en extérieur.

Le label Haute Valeur Environnementale quant à lui a vocation à préserver la biodiversité (insectes, arbres, haies, variétés végétales et animales diversifiées et préservation des races menacées…), limite l’utilisation de produits de synthèse pour la production des aliments destinés aux bovins et requiert une optimisation de la quantité d’eau consommée par la ferme d’élevage.

 

Depuis plus années, VITALREST référence des produits BIO et labellisés dans sa mercuriale et travaille en collaboration avec des producteurs locaux, qui peuvent proposer ces labels de qualité. On retrouve des fromages AOP (Bleu, Fourme d’Ambert, Cantal, Brie, Munster …), des fromages à tartiner BIO (Rondelé, Vache qui rit …), des laitages et fruits BIO, des compotes et certains légumes (carottes, betteraves …) HVE, des viandes et poissons label rouge … tout en privilégiant l’origine France.

fruits et légumes déclassés

VITALREST poursuit son engagement dans la lutte contre le gaspillage alimentaire

VITALREST, restaurateur expert des établissements médico-sociaux et sanitaires poursuit son engagement dans la lutte contre le gaspillage alimentaire en s’approvisionnant auprès d’un nouvel acteur sur le marché, le grossiste Atypique. 

VITALREST évite le gaspillage des fruits et légumes déclassés

Dans le but de lutter contre le gaspillage alimentaire à la source, soutenir les producteurs français et proposer des produits de qualité à un prix accessible aux professionnels, VITALREST a décidé de s’approvisionner auprès du grossiste Atypique.

50 % des fruits et des légumes produits annuellement en France sont gaspillés à la source et ne sortiront pas de l’exploitation agricole. En cause, leur forme, leur taille, leur poids non règlementaires. Pour lutter contre leur gaspillage, la société lyonnaise Atypique a enfourché ce cheval de bataille et créée une filière dédiée à ces denrées « hors catégories », déclassées, 100 % françaises et de saison. Les fruits et légumes Atypique sont labellisés Bio ou HVE et de saison.

Atypique garantit des produits français pour soutenir les producteurs et s’engager dans une démarche éco-responsable. L’objectif est également de fournir un complément de revenu sur ces invendus aux agriculteurs, et de réinjecter dans le marché français cette matière première à un tarif attractif. A termes, cela permet de rémunérer les producteurs français à leur juste valeur.

Par exemple, en automne / hiver, il propose des poireaux et des carottes des Hauts-de-France, des kiwis et des oranges de Corse, des choux-fleurs de Bretagne ou du raisin de Provence-Alpes-Côte d’Azur et en printemps / été, il s’agira de concombres et de poivrons du Val de Loire, de pêches, de fraises et de courgettes de Provence-Alpes-Côte d’Azur ou encore de tomates des Pays de la Loire.

Les produits concernés sont déclassés que la grande distribution ou les métiers professionnels de l’alimentation (restauration collective et commerciale, traiteurs, épiceries…) n’achètent pas. Ces deniers proviennent d’excédents de récoltes ou ont des « imperfections », qui constituent des défauts de forme ou d’esthétisme. Cependant, ils ont les mêmes qualités nutritionnelles.

En quelques chiffres, Atypique c’est 1 142 tonnes de fruits et légumes sauvés depuis le début de l’aventure.

VITALREST réduit son empreinte carbone

Atypique joue un rôle essentiel dans la réduction de l’empreinte carbone de VITALREST. Grâce à son approche axée sur la durabilité, le fournisseur privilégie les produits locaux et de saison, réduisant ainsi les émissions liées au transport et à la conservation des aliments. De plus, il s’engage activement dans des pratiques de production respectueuses de l’environnement, en favorisant l’agriculture biologique et en minimisant l’utilisation de produits chimiques.

Par le biais de son approvisionnement responsable et de sa gestion des déchets, ce fournisseur contribue à la réduction de la production de déchets alimentaires et à la promotion du compostage et du recyclage. En collaborant avec le fournisseur et grossiste atypique, VITALREST parvient à réduire significativement son empreinte carbone tout en offrant des repas sains et durables à ses clients.

 

VITALREST sauve l’équivalent de 18 piscines remplies d’eau !

Le début de cette collaboration a commencé par la région Sud, la première à initier cette démarche avec 9 sites référencés à ce jour, puis s’est étendue à la région Ile de France (5 sites).  VITALREST souhaite par la suite étendre ces approvisionnements à l’ensemble du territoire.

ATYPIQUE
Témoignages
« Le fournisseur atypique nous propose de beaux produits frais venant de toute la France. Nous nous servons essentiellement des légumes pour réaliser les potages ou les mixés, mais il nous arrive également de nous servir par exemple du choux fleur frais pour réaliser le curry de choux fleur ou des pommes grenailles pour changer des traditionnelles pommes de terre. »

Nadège VANDEKERKHOVE, Cheffe Gérante à la Résidence Alice Guy (75)

 

« Le fournisseur est à l’écoute est assez arrangeant, les produits sont conformes et adaptés au site et nous permettent de changer les menus assez facilement. »

Valérie CLAUX, Cheffe de cuisine à la Maison de santé Saint-Paul (13)

 

« Atypique propose des fruits et légumes BIO ou HVE, le goût et le visuel sont aussi très appréciés par nos convives. »

 

Fabien MIRAMBET, Chef Gérant à l’EHPAD Les Missions Africaines (34)

 

En savoir plus sur la societé ATYPIQUE : ici 

En savoir sur notre programme de luttre contre le gaspillage alimentaire : Programme S’Engager Responsable

 

VITALREST veut réduire de son impact environnemental.

Réduire notre impact environnemental : mesurer pour agir

Dans le cadre de la transition écologique actuelle, les sociétés de restauration collective ont un rôle majeur à jouer dans la lutte contre le réchauffement climatique et la préservation des écosystèmes naturels. Il s’agit de repenser tout à la fois nos manières de consommer, de produire ou encore de cohabiter dans une démarche de développement durable de manière à apporter une réponse efficace et pérenne aux grands enjeux environnementaux de notre siècle.

Nos actions doivent se faire en collaboration et synergie avec nos fournisseurs et nos clients, afin de diminuer la consommation d’énergie en limitant au maximum les gaspillages, améliorer l’efficacité énergétique et faire évoluer les comportements de consommation en vue d’apporter une réponse à la fois économique et sociale aux enjeux environnementaux de notre planète, et c’est dans cet axe que VITALREST déploie ses actions pour l’année 2023.

 
Mesurer pour agir : premier bilan carbone pour VITALREST

Dans le cadre de notre démarche RSE nous nous sommes engagés à développer une activité économique respectueuse de l’environnement et de s’impliquer auprès des communautés, avec l’objectif de réduire notre impact environnemental. La réalisation de notre bilan carbone était indispensable pour définir une trajectoire : mesurer précisément nos émissions de CO2, construire un plan d’actions pour piloter les résultats et avancer avec les équipes sur le terrain.

En collaboration avec la société Greenly, nous avons entrepris en 2022 notre premier bilan carbone sur la base de l’exercice 2021. À la suite de la présentation du bilan, nous avons identifié les grands postes d’impacts carbone, les leviers opérationnels et construisons actuellement notre plan d’actions échelonnées de réduction des émissions de gaz à effet de serres. 

Accélérer l’embarquement des parties prenantes
  • Embarquer nos collaborateurs dans l’aventure: à cet effet, chaque collaborateur répondra dès février 2023, chaque mois, à des quizz en ligne à dimension pédagogique organisées par Greenly (Quiz Climat Greenly). C’est en co-construction avec nos collaborateurs, que nous définirons les objectifs et les engagements que nous voulons atteindre collectivement.
  • Travailler à la synergie avec nos fournisseurs en les associant dans notre démarche, en évaluant l’ambition de leur stratégie client via un questionnaire. Ainsi nous fournisseurs seront noter par score entre E et A+. Cette action nous permet de préciser la mesure et de réduire leurs émissions en poussant nos fournisseurs à s’engager, ou en nous orientant vers des fournisseurs moins émissifs.
  • Collaborer avec nos clients pour des menus plus respectueux de l’environnement et continuer la lutte contre le gaspillage alimentaire :

 –  Mettre en avant la  valeur ajoutée des menus végétariens dans le cadre de la réduction des GES (gaz à effet de serre) auprès de nos établissements clients du secteur médico-social et poursuivre l’intégration croissante des menus végétariens dans nos plats. Les recettes élaborées dans le cadre de la mise en œuvre actuelle de la cuisson longue à juste température vont dans ce sens.

  – Suivre les actions mises en place dans le cadre de notre Programme S’engager Responsable pour réduire le gaspillage alimentaire et le volume de biodéchets.

Suivre les progrès réalisés

Le bilan carbone a permis de définir une trajectoire avec l’identification des axes de progrès. Il sera très prochainement communiqué à l’ensemble de nos collaborateurs. Aujourd’hui, il s’agit d’agir en explorant de nouvelles pistes d’actions comme disposer d’une flotte de véhicules plus propres par exemple …