Personne autiste

L’autisme fait partie des troubles du neurodéveloppement et concerne environ 700 000 personnes en France. Cette pathologie, souvent associée à une déficience intellectuelle, modifie profondément la manière dont les personnes perçoivent, interagissent et s’adaptent à leur environnement. Parmi les domaines les plus impactés : l’alimentation. Dans les établissements médico-sociaux, proposer une alimentation adaptée est essentiel, tant pour répondre aux besoins physiologiques que pour préserver le plaisir et l’autonomie des personnes. Pourtant, les défis nutritionnels liés au handicap mental sont nombreux : troubles de la déglutition, sélectivité alimentaire, refus ou excès alimentaires, ou encore risque élevé de dénutrition.

Chez Vitalrest, spécialiste de la restauration collective médico-sociale, nous agissons au quotidien pour proposer des solutions concrètes et sécurisées, en lien avec les professionnels de santé et les familles.

Personne autiste

Quels sont les défis alimentaires liés à l’autisme ?

L’autisme et plus globalement les personnes qui souffrent d’un handicap mental, génèrent des situations complexes autour du repas. Voici les principales difficultés rencontrées :

1. Hypersensibilité sensorielle et sélectivité alimentaire

Les personnes autistes peuvent présenter des hypersensibilités aux textures, aux couleurs ou aux odeurs des aliments. Ces particularités entraînent souvent une restriction alimentaire : certains groupes d’aliments sont refusés, provoquant des déséquilibres nutritionnels importants.

2. Troubles de la mastication et de la déglutition

Les troubles oro-moteurs associés aux TSA (trouble du spectre de l’autisme) nécessitent souvent une adaptation des textures alimentaires (hachée, moulinée, mixée) pour garantir la sécurité lors des repas et prévenir les fausses routes.

Infographie sur l'hypersensibilité sensorielle et sélectivité alimentaire
Une personne tient un plateau de restauration pour les personnes âgées en EHPAD.

3. Troubles du comportement alimentaire

Rigidité alimentaire, grignotage, hyperphagie ou refus alimentaire sont fréquents. Ces comportements peuvent provoquer sous-nutrition, surcharge pondérale ou carences.

4. Difficulté à maintenir l’autonomie

Les troubles moteurs ou cognitifs rendent parfois difficile l’acte de se nourrir seul, limitant l’autonomie alimentaire en établissements médico-sociaux.

5. Risque majeur de dénutrition

Les personnes en situation de handicap sont plus exposées à la dénutrition en raison de leur état de santé, des traitements médicamenteux, et des troubles du comportement alimentaire. La dénutrition aggrave à son tour la dépendance et la perte d’autonomie.

Les solutions VITALREST : des actions concrètes au service de l’alimentation adaptée

Vitalrest propose une prise en charge nutritionnelle spécifique, adaptée aux besoins des personnes en situation de handicap mental, en particulier dans les IME, FAM, MAS…

1. Mise en place d’un plan alimentaire personnalisé

Chaque résident bénéficie d’un programme alimentaire individualisé, construit avec nos diététicien(ne)s, l’équipe soignante et éducative. Ce plan prend en compte :

  • Les besoins physiologiques (apports caloriques, textures adaptées)
  • Les habitudes alimentaires
  • Les pathologies associées (troubles de la déglutition, obésité, diabète)

2. Adaptation des textures alimentaires pour une alimentation sécurisée

Les équipes Vitalrest maîtrisent l’ensemble des techniques de textures modifiées (hachée, moulinée, mixée, mixée lisse) pour répondre aux troubles oro-moteurs et aux risques de fausses routes.

Nos Chefs et Diététicien(ne)s s’engagent à proposer des plats attractifs, gourmands et rassurants pour le résident, tout en

garantissant la sécurité alimentaire en milieu médico-social.

Infographie sur l'adaptation des textures alimentaires

3. Éducation nutritionnelle ludique adaptée aux capacités cognitives

Éducation nutritionnelle ludique

Nos équipes sensibilisent les résidents par :

  • Des ateliers pédagogiques adaptés (jeux sensoriels, ateliers repas équilibrés)
  • Des supports visuels adaptés selon la méthode « Facile à lire et à comprendre »
  • Des outils d’apprentissage comme le kit pictogrammes alimentaires pour favoriser l’expression des préférences et besoins alimentaires

4. Favoriser l’autonomie alimentaire

Parce que l’autonomie est un facteur clé du bien-être, Vitalrest met en place :

  • Des repas adaptés en format «manger-mains» pour les personnes ayant des difficultés praxiques
  • Des portions adaptées pour limiter la frustration ou l’angoisse alimentaire
Infographie sur l'adaptation des repas

5. Accompagnement global des équipes

Vitalrest forme régulièrement ses équipes de cuisine et de service aux défis nutritionnels et au handicap mental. Elles sont sensibilisées à l’importance du repas dans le projet de vie du résident, au-delà de l’aspect purement nutritionnel. Permettant ainsi une meilleure qualité du service et une relation de confiance avec les résidents

L’engagement de VITALREST

En proposant une alimentation adaptée et sécurisée aux personnes en situation de handicap mental, Vitalrest contribue chaque jour à améliorer la santé, l’autonomie et la qualité de vie des résidents accueillis dans les établissements médico-sociaux. Nos solutions permettent de répondre aux attentes fondamentales : nutrition, plaisir, sécurité et inclusion.

Questions fréquentes sur le sujet

        Quelles solutions pour adapter l’alimentation des personnes avec un handicap mental ?
Plan alimentaire personnalisé, adaptation des textures, ateliers d’éducation nutritionnelle et accompagnement à l’autonomie.

        Quels problèmes spécifiques d’alimentation observe-t-on chez les personnes en situation de handicap mental ?
 Sélectivité alimentaire, troubles de la déglutition, risque de surcharge pondérale ou de dénutrition.

        Comment adapter les textures pour sécuriser l’alimentation ?
 En modifiant les textures selon les capacités de mastication et de déglutition (hachée, moulinée, mixée) pour assurer la sécurité du résident.

        Quelles pratiques adopter pour favoriser l’autonomie alimentaire ?
 Utilisation de repas manger-mains, ustensiles adaptés, présentation attrayante des repas et participation active des résidents.

        Comment prévenir la dénutrition chez les personnes en situation de handicap mental ?
 Par un suivi nutritionnel régulier, une adaptation des repas, une surveillance de l’hydratation et l’implication des équipes pluridisciplinaires.