Pourquoi une personne âgée refuse de manger ?

Au fil des années, le déclin physique et psychologique peut affecter divers aspects de la vie d’une personne âgée, parmi lesquels la nutrition joue un rôle prépondérant. Lorsqu’une personne âgée refuse de manger, cela peut être source de préoccupation et de perplexité pour ses proches et les soignants. Le refus alimentaire chez les seniors est un problème complexe qui va au-delà de la simple perte d’appétit. Comprendre les raisons sous-jacentes à ce comportement est essentiel pour assurer le bien-être des personnes âgées et mettre en place des solutions appropriées. Maitriser ces aspects permet d’offrir une meilleure qualité de vie pour nos aînés.

Pourquoi une personne âgée refuse de manger : les raisons

Bien que le refus de s’alimenter pour une personne âgée puisse résulter de diverses causes, il est impératif de reconnaître que chaque individu est unique, et par conséquent, les raisons de ce refus peuvent varier considérablement d’une personne à l’autre.

Le refus de s’alimenter parmi les personnes âgées peut souvent être attribué à des problèmes de santé physique, des difficultés à mâcher ou à avaler en raison de problèmes dentaires, des troubles de déglutition ou des douleurs gastro-intestinales peuvent entraver le processus alimentaire. Parallèlement, les aspects mentaux, tels que la dépression, l’anxiété, la démence ou le deuil, jouent aussi un rôle dans le déclin de l’appétit pour les personnes âgées. Les effets secondaires des médicaments, les changements hormonaux liés au vieillissement, ainsi que des facteurs sociaux comme l’isolement peuvent également impacter l’appétit des personnes âgées.

 Avec l’avancement de l’âge, les besoins nutritionnels des individus subissent des évolutions substantielles, souvent en opposition aux habitudes alimentaires solidement établies au fil des décennies. Plusieurs facteurs physiologiques jouent un rôle majeur dans ces changements, impactant de manière significative la manière dont les personnes âgées perçoivent et répondent à la nourriture. Premièrement, la diminution du métabolisme constitue une réalité incontournable du processus de vieillissement.

 Les processus biochimiques qui convertissent les aliments en énergie ralentissent, ce qui peut entraîner une réduction de l’appétit et une moindre capacité à maintenir un poids corporel optimal. Cette diminution métabolique peut être particulièrement préjudiciable lorsque les habitudes alimentaires demeurent inchangées, entraînant un déséquilibre entre l’apport énergétique et les besoins réels du corps.

Deuxièmement, la perte de masse musculaire, un phénomène courant avec l’âge, influence directement la capacité du corps à métaboliser les nutriments. Une masse musculaire réduite signifie également un besoin moindre en calories, mais cela peut souvent conduire à une réduction de l’apport alimentaire global. Cette diminution de la masse musculaire est souvent associée à une diminution de la force physique, affectant ainsi la capacité à consommer des repas de manière autonome.

Pour finir, les changements dans la perception des saveurs peuvent influencer les préférences alimentaires des personnes âgées. Des altérations au niveau des papilles gustatives, souvent liées à des problèmes de santé tels que des troubles dentaires ou des effets secondaires de médicaments, peuvent rendre les aliments autrefois appréciés moins attrayants. Cette altération sensorielle peut entraîner une résistance à consommer certains types d’aliments, contribuant ainsi au refus alimentaire.

Les risques associés au refus de manger chez les personnes âgées

Le refus de s’alimenter chez les personnes âgées engendre des conséquences graves tant sur le plan physique que psychologique. Sur le plan physique, la privation d’une alimentation adéquate expose les individus à des carences nutritionnelles potentiellement débilitantes. 

La diminution de l’apport en éléments nutritifs essentiels peut conduire à une fragilité accrue, affaiblissant ainsi le système immunitaire et rendant les personnes âgées plus vulnérables aux maladies et aux infections. 

Les carences en vitamines et en minéraux peuvent également contribuer à des problèmes de santé chroniques tels que l’ostéoporose, l’anémie et d’autres troubles métaboliques, exacerbant ainsi les défis liés au vieillissement.

Au-delà des implications physiques, le manque d’appétit chez les séniors entraîne des conséquences psychologiques significatives. La détérioration de la qualité de vie est inévitable lorsque les besoins nutritionnels ne sont pas satisfaits, conduisant à une diminution de l’énergie, à une fatigue accrue et à une perte d’intérêt pour les activités quotidiennes. Plus préoccupant encore, le risque de dépression augmente considérablement chez les personnes âgées confrontées au refus alimentaire.

Les solutions de VITALREST pour empêcher qu'une personne âgée refuse de manger

Consciente des multiples facteurs, qu’ils soient physiologiques, psychologiques ou liés à l’environnement, VITALREST s’engage à offrir des repas adaptés à toutes les pathologies et s’efforce de créer une expérience culinaire complète, alliant esthétisme, saveur et adaptation aux besoins particuliers de chaque personne âgée. Les repas à thèmes et les animations ont aussi pour objectif de dynamiser la vie des personnes âgées en leur offrant une échappatoire. Nous avons à cœur de plonger nos séniors dans des environnements spéciaux avec un réel contact humain qui favoriserait le développement émotionnel, impactant leur appétit.

La restauration des personnes âgées doit également s’inscrire dans un cadre convivial, en proposant une cuisine authentique et variée. nous proposons une restauration traditionnelle et une cuisine généreuse, le tout préparé sur place à partir de produits frais et de recettes maison. Notre cuisine respecte les besoins alimentaires et nutritionnels de chaque convive. Car le plus important est de considérer chaque personne accueillie, d’être à l’écoute et de lui apporter un service adapté et personnalisé. Nous réveillons les papilles des seniors et leur faisons manger avec bonheur. Par conséquent, en stimulant la mémoire gustative, l’appétit peut être augmenté et la consommation complète des repas favorisée. Lutter contre la dénutrition est une véritable expertise que nous délivrons de manière personnalisée en partenariat avec les équipes médicales de nos clients.

Pour en savoir plus sur les menus VITALREST : contactez-nous ! 

Le manger-mains en EHPAD : restaurer
l’autonomie et le plaisir de manger

Le manger-mains en EHPAD : restaurer l'autonomie et le plaisir de manger

Soucieux d’améliorer la qualité de vie des résidents en EHPAD en rétablissant leur plaisir de manger, le manger-mains est une alternative à l’alimentation classique qui a démontré son efficacité en EHPAD et en institution pour favoriser l’autonomie et la prise alimentaire des résidents, et réduire ainsi les risques de dénutrition. Pour autant, cette adaptation alimentaire doit être encadrée pour garantir une alimentation équilibrée et respectueuse du plan alimentaire des résidents.

Pourquoi proposer du manger-mains en EHPAD ?

Le concept de « manger-main » (en anglais : « finger food » ou FIFO) a été développé au début des années 2000 en Suisse par le Pr Charles Henri Rapin pour encourager le maintien d’une alimentation autonome dans les services de gériatrie.

C’est désormais un mode d’alimentation largement recommandé par les diététiciens et adopté par un nombre croissant d’établissements spécialisés dans l’accueil de personnes âgées et/ou souffrant de troubles cognitifs.

Le manger-main est destiné principalement aux personnes souffrant de pathologies susceptibles d’entraîner des difficultés dans la prise des repas : démences et maladies neurodégénératives (Alzheimer, Parkinson, maladie de Huntington, scléroses, etc…), AVC, traumatismes crâniens, arthrite, déficience visuelle, autres handicaps, etc.

En effet, ces pathologies ou accidents provoquent souvent des troubles moteurs (apraxie, tremblements, dysphagie) et/ou mentaux (mémoire défaillante, difficultés de concentration, agitation) qui rendent difficile, voire impossible, une alimentation normale et autonome avec comme conséquences la perte d’estime de soi, le repli, des attitudes d’opposition, voire parfois le refus de s’alimenter.

Les avantages du manger-mains en EHPAD

En simplifiant l’action de manger et en rendant facultatif le recours à des couverts, le manger-mains apparaît comme une solution permettant de préserver l’autonomie du résident, pour qui l’aide d’un tiers durant le repas ne sera plus nécessairement aussi soutenue. Cette autonomie retrouvée est bénéfique tant pour la personne âgée qui peut manger à son rythme et selon ses envies, que pour le personnel de l’EHPAD, qui pourra se rendre disponible pour d’autres tâches.

Le manger-mains permet de réduire les troubles du comportement au moment du repas : levers répétitifs, déambulation, agitation, cris, opposition, etc. Les établissements ayant mis en place le manger-mains remarquent généralement une nette amélioration des conditions de prise des repas, qui redeviennent des moments de plaisir, de partage et d’échanges.

Le manger-mains permet de proposer des repas sous forme de petites bouchées, qui peuvent être mangées directement avec les mains, en une ou deux fois. Les aliments servis peuvent prendre de nombreuses formes et textures en fonction des besoins spécifiques de chaque personne âgée.

Rétablir le contact avec la nourriture par le manger-mains en EHPAD

manger-mains en EHPAD

L’introduction de ce mode alternatif d’alimentation consiste à permettre aux résidents de toucher, sentir et choisir leur nourriture. Contrairement à la méthode traditionnelle où les repas sont souvent servis de manière standardisée, les établissements permettent aux résidents de participer activement au processus de manger. Ils peuvent, par exemple, utiliser leurs mains pour prendre les aliments, sentir leur texture et leur odeur, et choisir ceux qu’ils veulent manger. Cela permet d’offrir une expérience sensorielle plus riche et favorisant également la stimulation des sens des résidents, en particulier le goût et l’odorat.

Susciter l’envie de manger avec les repas manger-mains en EHPAD

En permettant aux résidents de choisir les aliments qu’ils préfèrent et d’interagir directement avec leur nourriture, cette approche peut aider à retrouver des goûts et des odeurs familiers, qui sont souvent liés à des souvenirs agréables d’antan. Ces derniers peuvent susciter une plus grande envie de manger et une meilleure appréciation des repas.

L’individualisation des repas manger-mains en EHPAD

Le « manger-mains » reconnaît l’importance de respecter les préférences individuelles en matière de goûts, textures et présentations. Concrètement, la plupart des aliments peuvent être travaillés en manger-mains texturés.

Si la personne n’a pas de difficultés de déglutition ou mastication, il est préférable de conserver une texture normale. L’on présentera alors les aliments sous forme de quiches, flans, toasts, bâtonnets, frites, nuggets, etc.

Photos manger mains classique (en texture normale)

 En cas de problèmes de dysphagie et pour limiter le risque de « fausse route » (inhalation involontaire de fragments d’aliments qui se retrouvent dans les poumons), il conviendra d’adapter la texture.

Les résidents ont la possibilité de sélectionner leurs aliments préférés, créant ainsi une expérience culinaire personnalisée.

manger-mains en EHPAD

Composés d’aliments hyper caloriques, les menus « manger-mains » de VITALREST sont présentés aux convives en mini-bouchées faciles à manger avec les doigts et à base d’aliments qui peuvent être mangés à toute heure de la journée, permettant une prise de repas éventuellement fractionnée qui leurs garantissent un apport calorique minimal de 815kcal par repas dont 35g de protéines.

Lutter contre la dénutrition grâce au Manger-mains en EHPAD

Cette approche d’individualisation des repas est particulièrement importante dans le cadre de la lutte contre la dénutrition. En permettant aux résidents de choisir les aliments qu’ils aiment, on encourage une consommation plus importante. Les résidents sont plus susceptibles de manger et de profiter pleinement de leurs repas s’ils sont composés des aliments qu’ils apprécient.

Le manger-mains en EHPAD et l’impact positif sur le bien-être des personnes âgées en EHPAD

Le manger-mains en EHPAD et l’impact positif sur le bien-être des personnes âgées en EHPAD​

L’adoption du « manger-mains » s’accompagne d’avantages significatifs pour le bien-être émotionnel des résidents. Cette façon de se nourrir leur offre la possibilité de choisir les aliments qu’ils préfèrent et les quantités qu’ils souhaitent manger. Cela leur donne un certain contrôle sur leur propre alimentation et contribue à une meilleure estime de soi. La texture des aliments et le contact avec les mains peuvent rendre l’expérience alimentaire plus agréable et stimulante.

Cela peut également encourager une meilleure déglutition et digestion, car les résidents sont plus engagés physiquement dans le processus de manger.

Le repas devient ainsi une occasion sociale et conviviale, favorisant les interactions entre les résidents. Manger avec les mains peut encourager les discussions et les échanges, créant ainsi un environnement plus stimulant et moins isolant pour les personnes âgées. Cela peut contribuer à améliorer leur bien-être émotionnel, en réduisant la solitude et en favorisant un sentiment d’appartenance.

Le savoir-faire VITALREST en Manger-mains en EHPAD

La mise en place du manger-mains au sein d’un EHPAD n’est pas en soi une opération particulièrement complexe, elle nécessite toutefois une coordination entre tous les intervenants : direction, médecin, soignants, diététiciens, cuisiniers, résidents et familles.

En cuisine, le manger-main suppose des adaptations. La préparation de repas manger-mains requiert un temps de travail plus important pour l’équipe restauration. En tant que société de restauration collective spécialiste des établissements médico-sociaux, nos Chefs sont formés à leur arrivée dans l’entreprise aux techniques du manger-mains par l’intermédiaire de nos Référents culinaires en région. Ils apprennent l’utilisation d’agents de textures pour les textures sous forme de « bouchées », comme l’agar-l’agar. Ils disposent du matériel adéquat : mixeur, moules de cuisson, etc.

Enfin, la présentation des repas est tout aussi importante pour stimuler l’appétit. Ne pas hésiter donc à varier les formes, les volumes et les couleurs pour rendre les repas attrayants. Nous attachons beaucoup d’importance à ce que le visuel et l’odorat soit stimulés, en plus du goût en bouche.

Prévenir les cancers par l'alimentation

Cuisine et santé : prévenir le cancer par l’alimentation

Le cancer demeure l’une des principales préoccupations mondiales en matière de santé : 54% des cancers seraient dus à une alimentation déséquilibrée, ce qui représente 19 000 nouveaux cas chaque année qui pourraient être évités par l’adoption de meilleures habitudes alimentaires. Les études indiquent que plus de la moitié des cas de cancer pourraient être évités en adoptant une alimentation équilibrée. Ainsi, l’intégration de choix alimentaires judicieux peut constituer une stratégie pour réduire les risques et promouvoir une vie saine. À cela s’ajoute le surpoids et l’obésité, souvent liés à des habitudes alimentaires malsaines, qui sont reconnus comme des facteurs de risque de développer certains types de cancers. Mieux les prévenir constitue un enjeu de santé important, pour lutter non seulement contre les cancers mais aussi contre d’autres maladies chroniques : maladies cardiovasculaires, diabète…

Alimentation et prévention des cancers

Malheureusement, il n’existe pas d’aliment « miracle » et « anticancer » qui pourrait protéger d’un éventuel cancer. Cependant, la consommation de certains aliments issus de notre alimentation a été associée avec un niveau de preuve élevé à un risque accru ou diminué de développer certains cancers pour les personnes en bonne santé, par exemple :

  • La consommation de fruits et légumes éviterait les cancers du poumon et de l’estomac
  • Les fibres éviteraient le cancer du côlon-rectum
  • Une activité physique régulière et l’allaitement pour les femmes enceintes permettraient d’éviter un cancer du sein

Recommandations nutritionnelles pour prévenir le cancer

Ces recommandations visent à réduire le risque de cancer et les facteurs augmentant le risque d’obésité (responsable de 5,4% des cancers).

Pour cela, il faut veiller à une alimentation saine et équilibrée :

  • Au moins 5 fruits et légumes par jour
  • Les légumes secs (lentilles, haricots, pois chiches…) : au moins 2 fois par semaine car ils sont naturellement riches en fibres et en protéines
  • Des féculents complets au moins 1 fois par jour car ils sont naturellement riches en fibres (pain complet ou aux céréales, pâtes et riz complets)
  • Consommer des produits laitiers (yaourt, lait, fromage) deux fois par jour
  • Les produits locaux et de saison : ces aliments regorgent de vitamines, de minéraux et d’antioxydants essentiels qui renforcent le système immunitaire et aident à prévenir le cancer

Pour éviter de se diriger vers des produits fortement transformés et dont la qualité nutritionnelle serait basse, Santé publique France a créé à la demande du ministère des Solidarités et de la Santé, un système d’étiquetage nutritionnel figurant à l’avant des emballages : le Nutri-Score.

Il a été développé pour faciliter la compréhension des informations nutritionnelles par les consommateurs et ainsi de les aider à faire des choix éclairés. Le logo est attribué sur la base d’un score prenant en compte pour 100 gr ou 100 mL de produit, la teneur :

  • En nutriments et aliments à favoriser (fibres, protéines, fruits, légumes, légumineuses, fruits à coques, huile de colza, de noix et d’olive)
  • Et en nutriments à limiter (énergie, acides gras saturés, sucres, sel)

Après calcul, le score obtenu par un produit permet de lui attribuer une lettre et une couleur (du vert foncé à l’orange foncé et de la lettre A à E).

Cuisson et hydratation pour prévenir le cancer

La manière dont les aliments sont préparés joue aussi un rôle prédominant dans la prévention du cancer. Certains modes de cuisson, en particulier la cuisson excessive à haute température, peuvent conduire à la formation de substances potentiellement cancérigènes. Ces substances incluent les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) et les amines hétérocycliques (AHC), qui sont générés lorsque la viande est cuite à des températures élevées. Aussi, il faut éviter la cuisson au micro-onde, qui entraîne l’oxydation de certaines graisses (les aliments y perdent une grande partie de leurs nutriments, dont certains aux vertus préventives du cancer).

 Pour minimiser ces risques, il est recommandé d’opter pour des méthodes de cuisson plus saines. La cuisson à la vapeur est souvent citée comme une option préférable, car elle conserve davantage les nutriments tout en évitant la formation de composés nocifs. De plus, la cuisson lente à des températures modérées est également considérée comme une alternative sûre, permettant de préserver la qualité nutritionnelle des aliments sans générer autant de substances potentiellement cancérigènes. 

Outre la préparation des aliments, l’hydratation joue également un rôle crucial dans la prévention du cancer. Maintenir une hydratation adéquate est essentiel pour favoriser l’élimination des toxines du corps. L’eau est un élément clé dans le processus de détoxification naturelle, aidant les reins à éliminer les déchets et les substances indésirables. Il est donc important d’encourager la consommation suffisante d’eau tout au long de la journée.

Il est recommandé de limiter la consommation de boissons sucrées et de sodas, car elles peuvent contenir des sucres ajoutés et des additifs qui ne contribuent pas à une hydratation saine. Opter pour l’eau, les tisanes non sucrées ou les infusions de fruits peut être une alternative plus bénéfique pour maintenir une hydratation adéquate et soutenir la prévention du cancer.

La cuisine méditerranéenne : 

protectrice contre le cancer ?

La cuisine méditerranéenne se caractérise par une abondance de fruits, légumes, grains entiers, huile d’olive, poissons et fruits de mer. En 2023, le magazine U.S. News and World Report l’a classé numéro un, toutes catégories confondues, et lui a également attribué le titre de meilleur régime pour manger sainement. Cette cuisine élimine en grande partie les aliments transformés et riches en graisses saturées, mettant l’accent sur la fraîcheur, la simplicité et met en lumière les habitudes alimentaires traditionnelles de régions telles que la Grèce, l’Italie et l’Espagne, qui ont été associées à une incidence plus faible de certains types de cancer par le biais de nombreux facteurs, parmi lesquels :

  • Les bienfaits des acides gras oméga-3 : les poissons gras, omniprésents dans la cuisine méditerranéenne, sont riches en acides gras oméga-3, reconnus pour leurs propriétés anti-inflammatoires et leur rôle potentiel dans la prévention du cancer, en particulier celui du sein et du côlon.
  • L’huile d’olive, un puissant antioxydant : l’huile d’olive extra vierge, un pilier de cette cuisine, est non seulement délicieuse mais également riche en polyphénols, des antioxydants puissants qui peuvent aider à combattre les radicaux libres et à réduire le risque de certains cancers.
  • L’art de prendre du temps pour manger : la culture méditerranéenne accorde une importance particulière au plaisir de manger et à la convivialité autour des repas. Cela s’étend à la prise de temps pour savourer chaque bouchée, ce qui peut contribuer à une alimentation plus consciente.

Chez VITALREST, nous organisons toute l’année des repas à thèmes autour des pays méditerranéens pour garantir la convivialité  mais aussi assurer les qualités nutritionnelles de nos repas :

Comment préserver l’équilibre alimentaire
des personnes âgées avec la galette des rois ?

La période de l’Épiphanie est souvent synonyme de convivialité et de dégustation de la galette des rois. Cependant, pour les personnes âgées dont les besoins nutritionnels sont différents, il est essentiel de veiller à préserver leur équilibre alimentaire. Souvent fourrée à la frangipane, la galette des rois équivaudrait à pas moins de 500 calories. VITALREST, en tant que Restaurateur santé, a à cœur de préserver l’équilibre alimentaire ses personnes âgées en adaptant ses recettes.

Choisir une galette des rois adaptée aux besoins alimentaires des personnes âgées

Généralement riche en matières grasses et en sucre, il est préférable d’opter pour une galette des rois légère et équilibrée afin de préserver l’équilibre alimentaire des personnes âgées, d’autant plus que cette dernière se déguste après les fêtes de fins d’années, où les excès sont nombreux.

Chez VITALREST, nos Diététiciens proposent des versions moins caloriques, avec des ingrédients de qualité supérieure et adaptent même la galette des rois en textures modifiées pour les personnes âgées souffrant de déglutition. Il existe également des alternatives à la galette des rois traditionnelle, plus adaptées à eux. Par exemple, une galette à base de compote de fruits, de pâte feuilletée légère et de frangipane allégée peut être une option plus légère et équilibrée. Les personnes ayant des problèmes de santé spécifiques, comme le diabète, devraient opter pour une version sans sucre ou contenant des édulcorants appropriés.

Accompagner la galette des rois d’aliments sains

Pour compenser les nutriments présents dans la galette des rois, il est préférable de l’accompagner d’aliments sains et équilibrés. Pour nos Diététiciens, il est important de compenser ce dessert avec un accompagnement plus léger :

  • Fruits frais : tels que des fraises, des kiwis, des oranges ou des raisins, tous riches en vitamines et en fibres.
  • Salade de crudités : Une salade de crudités, avec des légumes comme la carotte, le concombre et la tomate, accompagnera parfaitement la galette des rois. Elle apportera de la fraîcheur et des nutriments essentiels au repas.
  • Yaourt grec : C’est une excellente source de protéines et de probiotiques, et sa saveur légèrement acidulée se mariera bien avec la douceur de la galette.
Prévenir les allergies liées à la galette des rois

La frangipane est une crème à base d’amandes utilisée traditionnellement comme garniture dans les galettes des rois ou les tartes. Certaines personnes peuvent développer une réaction allergique lorsqu’elles consomment des aliments à base d’amandes qui fait partie des fruits à coques. En général cette allergie va de pair avec celle des arachides (dont la cacahuète). Les symptômes d’une allergie à la frangipane peuvent varier d’une personne à l’autre, mais ils peuvent inclure des démangeaisons, des rougeurs, des vomissements, de l’urticaire, voire un choc anaphylactique dans les cas les plus graves. Les personnes âgées peuvent être plus sensibles aux réactions allergiques en raison de leur système immunitaire affaibli ou de la présence de maladies concomitantes. Chez VITALREST, les allergies à l’arachide et aux fruits à coques font partie des 14 allergènes à déclaration obligatoire. Dans le but de satisfaire chaque convive, nous prenons en compte les aversions alimentaires et allergies sur le plan individuel. Ceci nous permet de prendre en considération ces informations au moment de la production des repas. Dans certains cas, il peut être préférable de recourir à des alternatives à base d’autres fruits, comme les pommes ou les poires, pour éviter les complications liées à ces allergies.

La galette des rois est une tradition à ne pas négliger pour les personnes âgées. Cependant, il est important de préserver leur équilibre alimentaire en choisissant des options adaptées, en contrôlant les portions en accompagnant ce met d’autres aliments sains en même temps et les jours qui suivront. Avec ces précautions simples, il est tout à fait possible de savourer la galette des rois tout en respectant les besoins nutritionnels des personnes âgées.

Pour la rentrée, ajoutez des fibres à votre alimentation

En tant que composants essentiels d’une alimentation saine et équilibrée, les fibres jouent un rôle crucial dans le maintien de la santé de nos résidents.

POURQUOI LES FIBRES SONT SI IMPORTANTES ?

Les fibres alimentaires sont constituées d’un enchaînement de molécules de sucres (appelés polysaccharides) non digérées et absorbées par l’organisme humain. Elles résistent aux sucs gastriques et enzymes digestives. Lorsqu’elles atteignent l’intestin puis le colon, elles vont entrer en contact avec les bactéries du microbiote qui sont, elles, capables de digérer les fibres alimentaires.

Ces bactéries composent notre microbiote intestinal, unique à chacun. Autrefois appelé « flore intestinale », il est composé de 10 000 milliards de bactéries.

Les produits de la digestion des fibres par les bactéries sont des gaz et des AGCC : acides gras à chaines courtes, il en existe 3 principaux : butyrate, acétate et propionate = POSTBIOTIQUES = 5 à 15% des besoins caloriques du corps. Elle produit même des vitamines tel que la K ou des vitamines B.

On distingue deux groupes de fibres selon leurs propriétés chimiques : les fibres solubles et les fibres insolubles. Les fibres solubles vont former un gel visqueux en présence d’eau. Alors que les fibres insolubles vont gonfler et rester en suspension dans l’eau.

LES BIENFAITS DES FIBRES SOLUBLES
Fibres solubles
  • Augmentent la viscosité,
  • Action douce et bénéfique sur le transit,
  • Ralentissent le transit,
  • Ralentissent l’absorption des nutriments,
  • Prévention des maladies type surpoids, diabète, excès de cholestérol…
LES BIENFAITS DES FIBRES INSOLUBLES
les bienfaits des fibres insolubles
  • Restent en suspension dans les liquides digestifs, et les absorbent, se gonflent,
  • Accélération du transit, effet laxatif,
  • Sensation de rassasiement,
  • Prévention et le soulagement de la constipation et de ses conséquences (hémorroïdes).

Il est important de varier les sources de fibres en consommant des oléagineux (une poignée de 30 g par jour), des fruits et légumes (au moins cinq portions par jour), des céréales complètes (une à deux fois par jour) et des légumes secs (deux fois par semaine).

LES AVANTAGES DES FIBRES

1/ Elles sont satiétogènes et régulent le transit

Au contact des liquides, les fibres solubles forment un gel gélatineux, qui crée du volume dans l’estomac et apporte plus facilement une sensation de satiété. Elles contribuent ainsi à diminuer le risque de surpoids et d’obésité. En retenant l’eau des selles, elles traitent également la diarrhée tandis que les fibres insolubles préviennent la constipation en stimulant la motricité du côlon et en augmentant la fréquence des selles. Mais, consommées avec excès, les fibres insolubles peuvent aussi irriter les intestins et être à l’origine de douleurs et de ballonnements. Le mieux est alors de varier fruits et légumes crus et cuits, car la cuisson attendrit les fibres.

2/ Elles diminuent le risque cardio-vasculaire

Les fibres solubles forment un gel qui piège les glucides et ralentit leur assimilation. Elles évitent les pics de glycémie (taux de sucre dans le sang) provoqués par la prise alimentaire, qui, s’ils sont importants et répétés, exposent à un risque accru de diabète de type 2. Les fibres diminuent également l’absorption d’une partie des graisses dont le cholestérol et les évacuent par les selles, diminuant leur taux dans le sang. Consommer au moins 25 g à 29 g de fibres réduirait de 15 à 30 % le risque de mortalité toutes causes confondues, ainsi que la mortalité cardio-vasculaire, comparativement à une faible consommation. Cela diminue également de 16 à 24 % le risque de maladie coronarienne, d’accident vasculaire cérébral et de diabète de type 2, selon une étude réalisée à l’initiative de l’Organisation mondiale de la santé.

3/ Elles sont bénéfiques au microbiote intestinal

Les fibres alimentaires ont la particularité de n’être ni digérées ni absorbées et parviennent presque intactes jusqu’au côlon. Là, ces fibres prébiotiques servent de substrat aux bactéries qui, en s’en nourrissant, produisent des acides gras à chaîne courte (AGCC) dont le butyrate, doté de propriétés anti-inflammatoires. Le butyrate protégerait également contre l’expansion de bactéries pathogènes qui pourraient conduire à des maladies inflammatoires de l’intestin (MICI), selon une étude parue dans Science.

4/ Elles protégeraient de certains cancers

La consommation des fibres est associée à une diminution du risque de cancer colorectal, avec un niveau de preuve « probable », par le Fonds mondial de recherche contre le cancer (WCRF) et l’Institut américain pour la recherche contre le cancer (AICR) (5). En France, dans le rapport d’expertise collective coordonné par l’Institut national du cancer (Inca) en 2015, le niveau de preuve avait été également qualifié de probable pour le cancer du sein. Les fibres réduiraient ainsi la sécrétion d’insuline, d’hormones et de facteurs de croissance impliqués dans la prolifération cellulaire et limiteraient, en accélérant le transit intestinal, le temps de contact entre les parois du côlon et les substances potentiellement cancérogènes, selon un rapport publié par l’Institut national du Cancer.


DES RECETTES ADAPTÉES AFIN D’OPTIMISER AU MIEUX LES EFFETS BÉNÉFIQUES DES FIBRES 

Nos Chefs adaptent les recettes et menus des résidents afin d’y garantir un fort apport nutritionnel en fibres.

des recettes adaptées afin d'optimiser au mieux les bienfaits des fibres
  • Proposer des légumes secs 2 fois par semaine dans ses menus, pour toutes les typologies de populations. Ces légumineuses sont proposées en entrée (sous forme de potage, salade composée ou même de mousse), en accompagnement (en texture entière ou purée) et même parfois en dessert (exemple du gâteau au chocolat à base d’haricots rouges).
  • Alterner le cru et le cuit sur chaque repas: attention portée à la présence au même repas de fruit/légumes cru et cuit afin de varier les types de fibres.
  • Introduire 1 fois par semaine des pâtes ou du riz complet, afin d’augmenter les apports en fibres.
  • Intégrer des recettes à base de fruits secs et fruits oléagineux reconnu pour les apports en fibres : cake aux fruits et fibres, cake d’automne (amande, noix, noisettes, pommes), moelleux amandes rhubarbe, panna cotta aux pruneaux …
  • Former ses équipes à l’intérêt et à l’utilisation des aliments sources de fibres: via nos Diététiciens régionaux.

Pour en savoir plus sur les menus VITALREST, contactez-nous !